Voici que je découvrais mon nouveau lieu de travail. Ces écuries étaient immense. Elles contenaient à la fois les chevaux à dresser pour l'armée, qui étaient aussi ceux que l'on emmenait à la chasse, les poulinières, juments génitrices d'exellents poulains près du sang et ensuite elles accueillaient les chevaux des propriètaires qui désiraient les mettre en pension ici. Elles se composaient d'environ 30 boxes, deux étaient de plus grande taille pour les mises à bas. Il y avait une salle de soin, où les pansages journaliers étaient effectués ainsi qu'un bureau qui en l'occurence devait être le mien. Des près se trouvaient autour des écuries et un manège couvert d'un toit était adjacent à celle-ci. L'écurie comptait déjà une dixaine de pensionnaires. Quatre juments et six étalons, apparemment ils devait appartenir au commendant et au reste des membres de la caserne. A moi de veiller à ce que leur dressage soit irréprochable et de produire à partir de leur gènes des poulains aussi beau et maniable qu'eux.
Cet endroit me rappellais les écuries de mon père, où d'ailleur j'avais passé le plus clair de mon temps, caché entre les bottes de paille en train de lire les écrits de Xénophon intitulé "Traité de l'Equitation". J'avais appris trés jeune le dressage de base d'un cheval, ensuite à force de regarder les palfreniers et le maitre d'écurie j'avais appris le dressage pour le cheval qui servait dans l'armée. Celui-ci devait être calme et avec une belle prestance, c'était des chevaux officiels, donc important. Seuls les étalons prés du sang étaient membres à par entière de la cavelerie.
J'avais réservé un box pour ma petite Zéphyr, non loin d'une jument tranquille qui se nommé Dalia. Tous les noms des montures se trouvaient écrit sur la porte. L'envie de monter à cehavl me prit d'un coup, je fis le tour des étalons, tous plus beaux les uns que les autres. Un particulièrement nerveux attira mon attention, son dressage n'avait pas l'air complet. Pourquoi ne pas commençer maintenant. C'était un étalon gris pommelé, avec une longue crinière soyeuse et le poil brillant, signe qu'il était en bonne santé et qu'il ne manquait de rien, sauf peut-être d'attention. Il s'appelait Rajid, étalon lusitanien au poitrail étroit mais musclé, à l'encolure et aux membres puissants. Bien fait mais avec un caractère nerveux et donc peu facilement maniable. Il soufflait fort, ses naseaux étaient dillatés, il fallait qu'il aiile se défouler un peu dehors.
J'ouvris la porte du box avec beaucoup de douceur, parlant en même temps pour ne pas effrayer l'animal.
"Bonjour mon grand.."
Il fit un pas en arrière ronflant et grattant du pied, j'attendit à l aporte qu'il fasse un pas en avant signe que je pouvais m'avançer vers lui. Ne pas faire de gestes brusques était la première règle. Il fit son pas en avant, je m'avançais donc avec douceur, tentant une main vers ses naseaux soyeux. il me mordilla le bout des doigts dans lesquels j'avais caché une petite friandise en guise récompense. La mise du filet se fit sans problème et la pose de la selle de même. Ce cheval demandé juste un travail régulier pour dépenser son énergie.
Je pris une longe, avant de monter dessus, il allait se défouler autant que l'envie lui en direr. Nous partîmes donc vers le manège, entre les écuries et notre point d'arrivée, il ne fit que trotter nerveusement. Et une fois laché au bout de la longe la carrière, il partit au quart de tour dans un galop effrainé. Je le laissais faire, il serait fatigué avant moi. au bout d'une dizaine de minutes, je le fis changer de mains. il galoper majestueusement, heureux de pouvoir enfin se dépenser. Aprés quelques temps, il baissa la tête vers le sol, signifiant que je pouvais commençer le travail monter. Il s'ârrêta dès qu'il entendit ma voix et se laissa faire sans problème.
Je jetais la longe hors de la carrière, mit pied à l'étrier et enfourcha fièrement ma monture, j'avais attaché mes cheveux dans un foulard, ce qu'il fait que l'on pouvait facilement me prendre pour un garçon. Une femme sur des étalons était une chose peu commune et mal en général. Il se mit sur la main, dès que je le mis au pas, enchainant les différentes figures que je connaissais, épaule en dedans, appuyé... Je fis de même au trot. Ce cheval se déplaçé avec beaucoup de souplesse et de grâce, tellement que je fus surprise qu'il soit si nerveux en box et non à la monte.
Il enchainait les figures avec de plus en plus de grâce, il avait l'air heureux et je le sentais. Une fois au galop, je fus de nouveau suprise, un galop souple sans accoup, délicat, avec une impression de ne pas toucher le sol. Mais voilà que mon rêve fut troublé par un grand bruit qui effraya Rajid qui se mit debout sans ménage. Heureusement que j'avais un bon équilibre et que je pus resté en selle. Je calmais le cheval et me retournant vers la porte, rouge de colère pour voir qui était venu perturber mon exercice.
Jeu 11 Déc - 0:36