Nemausus
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Nemausus

Nemausus. 17ème siècle. Après un bal masqué ayant mal tourné, la ville perd peu à peu pied... supporterez-vous la volonté divine ?
 
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 L'ouverture de la boutique (libre)

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Rána Maeglin
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Rána Maeglin


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MessageSujet: L'ouverture de la boutique (libre)   L'ouverture de la boutique (libre) Icon_minitimeJeu 23 Oct - 20:10

Dans les rues de la ville, un petit bâtiment, quelques années auparavant abandonné et en ruine, avait été petit à petit rénové. Une vitrine fut installée et le bâtiment était construit en pierre comme à l’époque victorienne.
Les dernières installations se faisaient maintenant, c’était un jeune homme qui était à l’origine de ces travaux, cachée sous son chapeau haut de forme, on ne pouvait voir clairement son visage camouflé par ses longs cheveux argentés, vêtu d’un costume classique et plutôt de style des « riches ». Il installait une pancarte au dessus de la vitrine, elle était peinte à la main et il était écrit dessus dans une belle police d’écriture un peu gothique : « La Liane de Jade » ceci écrit de la même couleur que les pierres de jades dont certaines sont incrustés sur le panneau en décoration. La pancarte installée le jeune homme disparut dans la boutique. Il installait maintenant différentes fleurs, des bouquets, des décorations florales, des pétales séchés pour les odeurs, des parfums, des huiles essentielles de fleurs, et d’autres choses encore bien classé en rayon bien entreposée devant la vitrine, dehors quelques bouquets entreposés avec des prix des plus raisonnables pour attirer la clientèle.
Après tout cela le jeune homme sorti ôta son chapeau le teint en main et se frotta le front, le soleil était brillant, il faisait beau, il regarda le ciel.


-Bon j’ai finis cela, je vais maintenant faire un peu de pub pour ma boutique, où sont les enfants.

En disant cela Rána cherchait autour de lui et vit trois petites filles s’approcher en courant des paniers à la main. Il sourit naturellement en les voyants, se pencha vers elles et leur dit doucement.

-Bien les filles voila vos fleurs, distribuez les aux passants dans les rues, faites attention ce que les fleurs ne perdent pas leur petit papier sinon personne ne viendra ici, vous aurez votre argent et des bonbons à la fin de la journée. Bonne chance mesdemoiselles.

Rána avait posé dans les paniers des fleurs différentes, exotiques ou classiques, pour que les enfants fassent la promotion de la boutique. Après avoir écouté les instructions du jeune homme les enfants partirent se séparant pour couvrir une plus grande surface. Rána ne souriait plus, il était midi passé, maintenant qu’il avait finit la construction de sa boutique il ne manquait plus qu’à s’occuper de sa boutique accueillant les clients qui viendraient. Il ferait aussi des livraisons à domicile.
il resta devant sa boutique, regardant le ciel restant sans bouger. Une légère brise faisait voler ses cheveux argentés. Il entendit des bruits de pas derrière lui retenant son attention alors que d’autres passaient sans qu’il y face attention. Il attendit faisant mine de ne pas faire attention aux pas, attendant les mots qui allaient être prononcés si la personne allait en prononcer, en attendant il se remit son chapeau sur sa tête pour bien faire tenir sa mèche de cheveux devant son œil droit.
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MessageSujet: Re: L'ouverture de la boutique (libre)   L'ouverture de la boutique (libre) Icon_minitimeJeu 23 Oct - 22:33

Leur fille, la belle Charlotte
Avait un nez de massepain,
De superbes dents de compote,
Des oreilles de craquelin.
Je la vois garnir
Sa robe de plaisirs
Avec un rouleau
De pâte d'abricot.


Quelle est donc cette grave voix qui chante ainsi avec la douceur d’un agneau une si belle comptine ? Il n’y a, dans cette ville, qu’un homme qui puisse se permettre de chanter comme font les mères à leurs enfants. C’est Léandre. Les servantes sourient à son passage, les mamans le regardent avec compassion et les enfants le pressent pour qu’il leur apprenne ses comptines. Mais aujourd’hui, il ne chante pas pour tous. Juste pour elle. Tout contre lui, enveloppée dans sa hongreline noire doublée d’hermine, une petite fille d’à peine trois ans se laisse bercer par la voix du bel homme qui a accepté de la prendre sous son aile. Personne n’oserait les déranger en un si beau moment. Une nouvelle venue à l’orphelinat ! C’est le curé qui l’a retrouvée ce matin sur les marches de son église, enveloppée d’une toile grossière, endormie comme si elle était morte. Les temps sont durs pour certaines familles et sûrement que la jeune enfant a été laissée là, ses parents ne pouvant plus la nourrir. Le curé a donc fait chercher Léandre pour qu’il la prenne, et ce dernier ne s’est pas fait prier. C’est son rôle, après tout !

On a toujours dit que Léandre était doué avec les enfants et ce n’est pas l’orpheline qui le contredira. Elle qui n’a pas voulu dire un mot au curé, elle qui est resté de marbre face aux gargouilles de l'abbaye, voilà qu’il a suffit que Léandre lui caresse le visage pour qu’elle fonde en larmes ! Peut-être savait-elle, au fond d’elle, que jamais elle ne reverrait ses parents et passerait le reste de son enfance aux côtés de cet homme, si doux et pourtant si horrible… Il la prit dans ses bras, l’enroula dans sa cape, l’embrassa et l’emporta sous les yeux humides de joie du curé devant cette scène si touchante. Quel bon père, ce Léandre ! Il faut en avoir du cran pour se consacrer aux enfants, pour accepter d’être la figure paternelle d’une cinquantaine de mouflons. Que diraient les gens s’ils apprenaient le vrai pourquoi de son statut de directeur de l’orphelinat ? Comment avouer à cette ville qui le croit si bon qu’il n’a rien trouvé de meilleur que la peur des enfants ? Qu’il adore qu’ils viennent le réveiller en pleine nuit car ils ont peur des poutres de l’orphelinat qui grincent, du parquet qui crie et des volets qui claquent ? Que s’il les serre contre lui ce n’est pas pour les protéger mais pour que leur cauchemars rentrent en lui ?

Voilà qu’on le hèle. Une petite voix fluette et pleine de joie le sort de ses pensées sombres, stoppent son chant et attire son attention. Voilà qu’une gamine s’approche de lui, toute légère, quelques fleurs à la main, criant son prénom. Léandre sort alors son masque du gentilhomme, les yeux rieurs et un sourire léger sur ses lèvres si fines.


« Que me veux-tu, Lisette ? »

Léandre connaît chaque individu haut comme trois pommes de cette ville. Qu’importe qu’ils soient orphelins ou pas, tous les enfants sont les bienvenus chez lui, tant qu’ils savent avoir peur… La petite demoiselle se mit à rire, heureuse qu’il ait retenu son prénom puis lui tend timidement une fleur où est accroché un message. L’homme d’albâtre s’étonnera toujours des joues des jeunes filles qui deviennent rouges à son approche. Est-ce sa gentillesse, son physique ou les deux qui font qu’elles l’apprécient tant ? La voilà qui repars aussitôt, appelée par une autre enfant qui porte elle aussi un panier garni de fleurs. Voilà un bien étrange présent… Léandre se saisit du message accroché à la fleur et fait cadeau de cette dernière à l’orpheline logée au creux de ses bras qui regarde, émerveillée, les pétales rouges sang de la fleur. Du papier… Celui qui possédait ce genre de richesse devait bien vivre ! Surtout que plus de la moitié de la communauté Nemaususienne ne sait pas lire… Ce message ne s’adressait donc qu’à l’élite de cette ville ! D’après ce que disais le papier, cela avait rapport avec le fleuriste qui venait d’ouvrir. Curieux, Léandre décida donc de s’y rendre, pour y jeter un coup d’œil. Et s’il achetait un bouquet d’orchidées pour la vieille noble qui venait de perdre un de ses enfants ? Elle est plutôt influente, mieux valait se faire bien voir d’elle… Ou alors un bouquet de lys pour les bonnes sœurs ? Il leur était très reconnaissant de l’aider bénévolement à l’éducation de ses nombreux protégés…

La boutique se détachait entre les façades blanchies à la chaux des alentours. Tout était vert, l’intérieur comme l’extérieur. Devant se tenait un jeune homme, un chapeau sur la tête. Quelle étrange allure avec ses longs cheveux argentés ! Mais Léandre ne pouvait rien dire, avec sa crinière de neige. Il s’approcha donc, un sourire timide aux lèvres. Autant qu’il se sentait à l’aise avec les enfants que les adultes lui donnaient toujours envie de se mettre en retrait, dans l’ombre… L’orpheline, le nez dans la fleur dont lui avait fait cadeau son nouveau père regardait avec grand intérêt l’intérieur de la boutique. Jamais elle n’avait dû voir autant de couleurs de sa vie ! Grenat, ocre, fougère, tant de teintes explosaient à ses yeux ! Léandre aussi avait rarement pu contempler un tel débordement de couleurs, à part sur les parures de quelques nobles. Il prit une grande inspiration, puis se lança, planté comme un piquet devant le fleuriste.


« Jolie boutique, dis donc. Et gracieuse idée que de distribuer des fleurs aux passants pour faire connaître son établissement. Voilà que dans quelques instants toutes les demoiselles vont se précipiter ici pour contempler vos bouquets ! Je…»

Puis l’orpheline se manifesta, désignant du doigt de magnifiques tulipes à l’entrée du magasin en poussant un long cri d’émerveillement. Gêné du comportement de l’enfant, Léandre eut un léger rire nerveux. Bien des individus n’aimaient pas que les enfants se manifestent lors des conversations… Bien que cela n’ait jamais vraiment gêné Léandre, bien de ses connaissances trouvaient cela gênant !

« Excusez-là… Elle est encore jeune et ne connaît pas les bonnes manières. »
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Rána Maeglin
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MessageSujet: Re: L'ouverture de la boutique (libre)   L'ouverture de la boutique (libre) Icon_minitimeLun 27 Oct - 16:01

La personne derrière Rána mit du temps avant d’enfin parler, adresser la parole au jeune homme, il avait prit une grande inspiration avant et quand il commença à parler Rána se retourna pour lui faire face un grand sourire aux lèvres, il fut surprit car l’homme était entouré de « l’aura » rouge qu’il redoutait, il ne fit rien paraître de sa surprise resta naturel et puis le fait que celui-ci tenait une petite fille dans ses bras, une petite fille tout à fait normale le « rassurait » sur la nature de cette personne. Il pouvait être un « démon » et pourtant ne pas être si malfaisant.
L’homme le complimenta sur la boutique et sur l’idée de distribuer les fleurs aux passants pour se faire connaître. Il continua en disant que de jeunes demoiselles ne tarderont pas pour venir contempler les compositions florales. Il voulu continuer sa parole mais s’interrompit par la faute de la petite fille entre ses bras qui se manifestait montrant du doigt des fleurs de la boutique, cela fit sourire Rána mais gêna fortement l’homme qui la tenait qui d’ailleurs s’excusa de ce comportement, expliquant qu’elle était jeune et ne connaissait point les bonnes manières. Rána répondit alors commençant à se déplacer vers l’entrée de sa boutique.

-Ne vous inquiétez pas pour elle ce n’est pas grave je comprends qu’elle se comporte ainsi.

Il se tut un moment prit quelques tulipes que la petite désignait et revint vers les deux individus se pencha vers la petite et lui tendit les quelques fleurs.

-tiens ma grande je te les donnes si elles te plaisent.

Il sourit grandement, chaleureusement, sa mèche de cheveux toujours devant son œil droit. Il se releva ensuite toujours souriant et tendit sa main à l’homme.

-Je m’appelle Rána Maeglin, votre petite fille est bien charmante, un visage d’ange c’est attendrissant. Si elle veut encore des fleurs n’hésitez pas à venir. Je me ferais une joie de vous en vendre ou de vous en donner.

Après s’être présenté, Rána prit quand même un petit temps pour bien observer les deux personnes depuis qu’ils commençaient à parler à part son aura Rána ne l’avait pas regardé. D’apparence, l’homme semblait aussi étrange que Rána avec ses cheveux long et blanc, il avait la peau claire et un beau visage, un sourire timide remarquable facilement. Et la petite fille, petite tête blonde, attachante rien que part son apparence, une attitude timide mais en même temps insouciante, ferme, elle avait l’air de savoir ce qu’elle voulait mais avec autre chose derrière. Plus il les observait plus il se disait que l’homme n’était pas son père, non il en était sur parce qu’il était un esprit, mais ils avaient l’air proches tout de même ces deux là.


[désolé c'ets assez petit ^^' mais bon ... je ferais mieux la prochaine fois ^^]
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MessageSujet: Re: L'ouverture de la boutique (libre)   L'ouverture de la boutique (libre) Icon_minitimeMar 28 Oct - 18:37

[Tant que ça veut dire quelque chose, rien à fiche du nombre de lignes ^^]

Le comportement de l’enfant ne semble pas déranger le fleuriste qui, plutôt s’en amuse. Soulagement pour Léandre qui alors peut sourire sans crainte d’être pris pour un individu sans respect des bonnes manières. Sans laisser le temps à Léandre de répliquer, le vendeur s’éloigna vers sa boutique chercher quelques tulipes d’un rouge aussi frais que le sang, éclatant et profond. Il les tendit ensuite à la jeune enfant, qui émerveillée par la beauté de ses fleurs les saisit avec délicatesse, comme un précieux diamant. Léandre aussi en resta muet. Il fait si gris à Nemausus… Quelques fleurs seraient les bienvenues pour égayer la puie de tous les jours, fade et si connue des habitants ! La toute petite remercia le commerçant d’un timide signe de la tête puis serra contre elle les tulipes comme si elles étaient le plus beau des trésors. Sûrement jamais elle n’avait pu contempler de si près ce genre de fleurs qui se trouvent le plus souvent dans les verreries des grands châteaux. Armé d’un sourire aussi beau que ses fleurs, il se présenta, charmeur et attentionné et Léandre, confus de ne pas avoir fait de même plus tôt, plongé dans la contemplation des tulipes vermeilles.

« Oh… Heu oui, enchanté. Et je pense que si j’amenez avec moi toutes mes filles, il n’ya aurait plus une seule fleur dans votre magasin. Je suis Léandre Ruthven, directeur de l’orphelinat de Nemausus. »

Un rire discret, une moue attendrissante de la part du lion blanc qui regarde avec attention le nouveau venu. Car oui, ce doit bien être un nouveau venu. Avec ses cheveux d’argent qui camouflent son œil, s’il était là depuis longtemps, Léandre aurait déjà eut vent de son établissement dans la ville. Il y a certes beaucoup d’individus étranges à Nemausus mais chacun est une source de racontars tous plus fous les uns que les autres bien que certains soient véritables. Mais pourquoi cacher son visage sous d’épaisses mèches de cheveux ? Les femmes raffolent des blessures autours desquelles les hommes inventent des histoires bien rocambolesques. Une griffue due au chat du voisin se transforme bien vite en le coup de patte d’un ours sauvage ou d’un vaillant loup. L’être humain a une belle imagination parfois un peu trop débordante au goût de Léandre qui subit tous les jours cette dernière, les enfants étant forts aux jeux d’inventions, prêtant au personnel de l’orphelinat les histoires les plus cocasses. Voilà que le manteau doublé d’hermine de Léandre était devenu la pelisse d’un furet géant aux crocs d’argent et yeux de rubis. Mais il n’y a pas que de belles histoires et si l’énergie créative des enfants se dirige surtout vers Léandre, leur seule figure paternelle, ce n’est pas toujours en bien. Ses cheveux blancs et ses yeux gris aux reflets rouges restent encore un mystère des plus étrange pour les jeunes mignons… Et si l’œil caché à la vue de tous du fleuriste était le fruit d’une bataille atroce ? Ou d’une honte personnelle ? Léandre ne pouvait discerner la blessure de l’homme et ne savait donc quoi en penser. Le silence commençait à s’installer et Léandre le redoutant enchaîna donc sur le sujet pour lequel il était venu : les fleurs.

« Vous auriez des plantes assez vivaces pour résister aux mains espiègles des enfants ? J’aimerais égayer un peu plus la cour que possède l’orphelinat, les pierres grises des murs le sont tout autant que le ciel, ce qui n’est pas flatteur. »

Et ce sera une bonne occasion d’occuper les enfants. Ils avaient déjà réussi à créer un petit potager mais bien des filles se sont exclamées que si les haricots et les tomates faisaient plus de fleurs, ça serait plus joli. Donc voilà le moment venu de faire plaisir aux demoiselles en herbes et au lieu de se contenter de repiquer des fleurs des bois, pourquoi ne pas en trouver des plus originales ? Avec l’hiver, les enfants allaient se retrouver à tourner en rond et préparer des boutures pour le prochain printemps, décider de leur emplacement serait une bonne occupation. A savoir si après, tous marcheraient dans le même sens. Que c’est difficile, les enfants !
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Rána Maeglin
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MessageSujet: Re: L'ouverture de la boutique (libre)   L'ouverture de la boutique (libre) Icon_minitimeLun 3 Nov - 16:44

Après avoir reçu le présent la petite fille toujours blottie dans les bras de son tuteur regarda la fleur avec émerveillement en prenant soin, la tenant délicatement comme le plus précieux des bijoux, elle remercia ensuite le fleuriste par un timide sourire. Rána restait lui toujours autant souriant, la petite était attendrissante, si mignonne, le tuteur de la petite en resta muet d’après ce que pouvait remarquer le fleuriste car il eut l’air surprit et ne dit rien face à la réaction et de l’homme et de la petite fille.
Quand Rána se présenta ensuite, l’homme en face de lui répondit, enchanté, en se présentant à son tour sous le nom de Léandre Ruthven, directeur d’un orphelinat, après avoir fait un commentaire encore sur le succès que pourrait avoir les fleurs auprès de la gente féminine. Une question ne se posait alors plus pour Rána après que le jeune homme se soit présenté, la petite et lui n’avaient pas de lien de parenté seulement ce lien qui les unissait, l’orphelinat.
Le fleuriste répondit tout de même à la présentation du jeune homme :


-Je suis moi aussi enchanté de vous rencontrer. Quelle belle activité que de s’occuper des enfants de la ville qui n’ont plus de famille, c’est une tâche noble et qui mérite tout le respect possible.

A cette parole Rána fit une légère courbette en signe de respect envers la profession de son interlocuteur qui avait beaucoup de mérite de faire ça, bien qu’il ait une aura malfaisante.
Il y eut ensuite un silence que Léandre s’efforça de briser en faisant part de sa présence ici, il demanda des plantes vivaces qui survivraient aux galopins dont il s’occupe, il souhaitait égayer la cours de l’orphelinat qui devait être comme le reste de la ville, terne et triste, l’homme le confirma en disant que les pierres y étaient aussi grises que le ciel, ce qui n’était pas flatteur. Ceci fit sourire Rána il réfléchit un moment fit signe à l’homme de le suivre et entra dans sa boutique.
La boutique était vaste avec énormément d’étalage pour toutes les plantes plus ou moins exotiques qui y étaient présente en vente. Le fleuriste c’était arrêté à l’entrée de la boutique et semblait encore réfléchir puis commença à se diriger vers certaines plantes, rares, étant dans les tons bleutés. Il prit la parole :


-Ces plantes résistent à beaucoup e choses, elles sont rares et se trouvent dans les lieux où le climat est rude par le froid et les intempéries, elles résistent au vent et à tout autre chose je pense qu’elles pourront résister aux enfants. De plus elles demandent peu d’entretient. Il y a des tapis de fleurs qui vont surtout dans les terres caillouteuses, sur les rochers comme la mousse, leur couleur lavande est agréable à l’œil, mais, il en existe des roses pales ainsi que des jaunes si vous le souhaitez. D’autres sont plus haute pour faire des par terre de fleurs agréable à la vue pour orner les allées ou les jardins.


Il marqua un court silence réfléchissant de nouveau puis reprit en se tournant face à Léandre.

-Sinon pour un meilleur choix des plantes il faudrait que je vienne voir les lieux je pourrais ainsi faire une liste des plantes qui pourraient égayer les lieux.

Rána souriait toujours, cette idée de venir a l’orphelinat pourrait déplaire comme intéresser l’homme, rien n’était sur, mais il était vrai que ce serait le plus simple et puis les enfants pourraient choisir eux même leur couleur de fleurs qu’ils veulent car le fleuriste pouvait amener un livre où toutes ses plantes étaient répertoriées avec toutes leurs teintes.
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