Nemausus
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Nemausus. 17ème siècle. Après un bal masqué ayant mal tourné, la ville perd peu à peu pied... supporterez-vous la volonté divine ?
 
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 Le recensement du commandant {edit Mathys: Recensé}

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Bhaltair Fergus Ceanntigh
Fergus au long nom
Fergus au long nom
Bhaltair Fergus Ceanntigh


Masculin
Nombre de messages : 44
Localisation : La caserne de Nemausus
Emploi/loisir : Commandant de la caserne
†Humeur : Agréable, comme toujours!
Date d'inscription : 24/10/2008

Fiche d'identité
† Protégé(e) de/par: Jade McFadden
† Force Ange/Esprit:
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MessageSujet: Le recensement du commandant {edit Mathys: Recensé}   Le recensement du commandant {edit Mathys: Recensé} Icon_minitimeVen 24 Oct - 15:55

Ah, les joies de la bureaucratie… Expérience pénible s’il en est pour le commun des mortels qui ne trouvaient en rien plaisant de faire la file pour un simple recensement qui se traduisait par, au fond, un simple aveu d’existence. « Oui monsieur le recenseur, j’existe! Recensez moi, recensez moi! » Mais pour le commandant Ceanntigh, ce n’était qu’une formalité additionnelle. Après tout, en tant que nouvellement promu commandant de la caserne de Nemausus, il avait vu son lot de paperasse, suffisamment pour en cauchemarder pour le restant de ses jours. Alors un formulaire de plus serait loin de le tuer… Il en faudrait bien plus que cela d’ailleurs.

Passant la porte d’un pas vif et rapide, il aurait tout simplement pu couper les gens qui attendaient de par son rang tant social que militaire mais non. Il décida de faire la ligne. Quelques minutes plus tard, une dame âgée arriva dans le bureau et l’officier lui céda sa place, sous le regard médusé des habitants et employés présents. Attendre… Chose qu’il avait fait pendant les neuf premiers mois de sa vie quand il était encore proto Fergus, petit fœtus humain dans le ventre de sa mère. Alors quelques heures de plus ne le tuerait pas! Et il en fallut des heures, pas moins de trois avant que ce ne soit le tour de l’officier. Il se retrouva devant un homme de petite taille qui avait l’air de tout sauf de s’amuser et d’apprécier sa situation. Mais Fergus était un homme plein de ressources et quand on lui demanda son nom, il répondit aussi sec et suffisamment fort pour que tout le monde l’entende la chose suivante.


« Alain Bécile, monsieur le recenseur. »

L’homme ne mit que quelques secondes à comprendre le jeu de mot, tout comme ses collègues, avant d’éclater de rire. Ah le rire, ce grand libérateur des esprits torturés par le matérialisme de la vie humaine et de ses carcans conservateurs… Notre ami militaire se faisait toujours une joie de faire oublier cette réalité aux autres… Il fallut quelques minutes pour que le calme règne de nouveau dans le petit bureau mais le bien était fait. D’air bête, le recenseur arborait maintenant un sourire affable bien qu’amusé.

« Vous êtes un comique vous… Et pourtant votre uniforme ne laisse pas présager ce genre de chose… J’en déduis que vous êtes un militaire, monsieur? Un haut officier, de par vos galons, ajouterais-je… »

« Et vous avez on ne peut plus raison, monsieur le recenseur. Je suis le nouveau commandant de la caserne de Nemausus. Je vous ai apporté tous les documents nécessaires à mon authentification. Et vous pouvez me croire, ils sont en règle. De vous à moi, je prends toujours grand plaisir à remplir ces formulaires qui, au font, ne servent qu’à mieux nous définir en tant qu’êtres… »

Répondit aimablement l’officier. Il tendit au fonctionnaire sa fiche d’identité qui fut ensuite scrupuleusement examinée, ce qui prit en tout et partout une dizaine de minutes additionnelles. Et malgré la chaleur qui régnait dans le bureau et qui vous donnait l’envie de perdre votre sang froid, notre militaire resta de marbre, attendant avec un franc sourire que l’on lui confirme que tout était en règle. Réponse qui vient après une autre minute de plus.

« Tout est en ordre, commandant Ceanntigh. Vous êtes officiellement recensé et, jusqu’à ce que vous changiez à nouveau de statut, vous n’aurez pas besoin de repasser par ici. Ce qui est dommage, vous avez apporté avec vous une touche de fraîcheur et de nouveauté à mon morne quotidien… Mais bon, à chacun ses soucis. Il reste une dernière formalité à régler : où logez-vous exactement? C’est un champ obligatoire à prendre en considération au niveau du recensement, au cas où nous aurions à vous contacter dans le futur… »

« Je dors et je vis à la caserne mon brave. Dans les quartiers qui me sont réservés. Je ne quitte que rarement mes subordonnés, je les respecte trop pour jouer à l’indépendant. Et si cela sous-entendait que je loge en quelque part d’autre que mon lieu de travail, vous me verrez navré de vous dire que depuis que j’ai rompu les ponts avec ma famille, je ne suis pas retourné dans les quartiers d’habitation de la ville. Mon petit monde c’est la caserne et quand je prendrai ma retraite… Ce sera le temps pour une autre visite et mettre les informations de cette fiche à jour!»

Évidemment, il aurait pu donner l’adresse du manoir familial mais Fergus les haïssait presque autant qu’il haïssait l’injustice… La caserne c’était sa vie, la base de ses nobles idéaux, ce qui l’avait forgé… Non. Jamais il ne la quitterait pour un lit plus douillet. De son côté, le fonctionnaire, ayant terminé sa tâche et ne voyant pas de raison de retenir plus longtemps l’officier, acquiesça d’un signe de tête, signa les papiers et y apposa le sceau de la magistrature de la ville avant de mettre le tout dans une pile de fiches « validées ». Il esquissa un dernier sourire triste à l’adresse du commandant, lui signifiant que tout était en règle et qu’il pouvait partir. Ce qu’il fit. Arrivé dans le cadre de porte, il se retourna toutefois et laissa tomber ces quelques mots.

« Dites moi mon brave, connaissez-vous la différence entre un pichet de jus et un pichet rempli d’eau de vaisselle? Non? Alors ne comptez pas sur moi pour accepter un verre de votre part! »

Et il sortit sous les rires et les vivats des fonctionnaires pour cette blague vieille comme le monde mais qui faisait toujours rire. Ce sont de petits détails dans ce genre qui font que la vie est moins pénible pour les gens. Un rire un sourire… Et en plus, c’était totalement gratuit…



Edit Mathys: Un RP qui fait des blagues O.O Ohh j'aime ça ... cela me rappelle de bon souvenir =) Merci de ce plaisir, ton recensement est donc effectué. Comme demandé, ton logement te sera attribué dans quelques temps et ton nom a été ajouté dans la liste des "humains libres" pour la recherche d'ange/protégé ...
Bon jeu!
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