Nemausus
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Nemausus. 17ème siècle. Après un bal masqué ayant mal tourné, la ville perd peu à peu pied... supporterez-vous la volonté divine ?
 
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 La visite de l’incroyant

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Bhaltair Fergus Ceanntigh
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Bhaltair Fergus Ceanntigh


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MessageSujet: La visite de l’incroyant   La visite de l’incroyant Icon_minitimeSam 25 Oct - 3:44

En tant que commandant de la caserne et donc des forces de l’ordre de la ville, je n’aurais même pas dû me donner la peine de venir ici. Mais ce qui était normal m’était parfois étranger. Et puis du reste, mes subordonnés avaient le droit d’avoir quelques moments de répit non de non! À travailler comme ils travaillaient, ils finiraient vieux avant le temps. Ah, estimés citoyens de Nemausus, si vous pouviez ouvrir les yeux, vous verriez que nous travaillons comme des forçats… Hélas, trois fois hélas, logique et rationalité n’existent plus quand la peur domine… Et les préjugés se font alors légion. Mais comment en vouloir au bon peuple de la ville? Pour des gens un tant soit peu superstitieux, ce qui se passait supposément dans Nemausus avait de quoi en faire paniquer plus d’un. C’est pourquoi, de bonne volonté, je m’étais rendu jusqu’au journal qui avait publié ce que le peuple pensait de nous. Il me fallait rencontrer un responsable et m’expliquer, calmement évidemment, avec lui. Pour lui montrer que dans Nemausus, il existait au moins une personne qui avait à cœur la sécurité des habitants. Cette personne c’était moi, évidemment, quoi qu’Evan se serait probablement porté volontaire également. Et il avait eu beau jeu de protester, ce que je faisais je devais le faire seul donc sans le soutien de mon meilleur ami.

Je passai la porte d’un pas tranquille et toutes les têtes se tournèrent vers moi, me regardant avec stupéfaction. Bon, il y avait uniquement une demi douzaine de têtes mais quand même… Il me sembla que ma venue ici les terrifiait plus qu’autre chose. Pourquoi? Allez savoir. Peut-être était-ce à cause de mon appartenance à l’armée ou à la noblesse : les gens se méfient de ces deux catégories d’individus. Mais il fallait, pour mon cas tout du moins, savoir aller au-delà des apparences. Prendre la parole était donc devenu essentiel, histoire de désamorcer une situation tendue qui venait tout juste de s’installer… Mais je ne m’en inquiétais pas outre mesure : j’avais l’habitude, après tout, de flirter avec l’inconnu et l’inhabituel…


« Brave gens de Nemausus, c’est en tant que citoyen que je m’adresse à vous, et non en tant que commandant de la caserne. Il me faut impérativement rencontrer le ou un des responsables de cet établissement. Je dois, comme toute personne responsable faire ma part de devoirs civiques. Rassurer la population en fait partie et je compte en faire part dans ce qui deviendra probablement le prochain article de ce journal. Soyez rassurés, l’armée ne vous a pas laissé tombé, moi encore moi. Nous ferons la lumière sur cette vague de meurtre, vous pouvez compter sur nous! »

Il était tout de même incroyable de voir à quel point des paroles sincères pouvaient avoir autant d’effet sur les gens. Alors qu’ils s’insurgeaient contre notre soi disant manque d’action, voilà qu’ils étaient tout ouïe, buvant mes paroles comme on boit de l’eau. Instant émouvant et solennel? Non, car évidemment il fallu que je fasse une blague, encore une part de cet excentrique que j’étais qui faisais sa part des choses…

« Vous là, avec la veste verte et les pantalons blancs… J’ai une question pour vous : Si on trouve des pommes des un pommier, des poires dans un poirier et des pêches dans un pêcher, dans quel type d’arbre trouve t’on alors les dattes? »

L’homme en question réfléchit un petit moment avant de me donner la réponse logique : Dans un dattier, affirma t’il. Auquel cas je répondis, tout sourire, ceci.

« Erreur mon cher, c’est bien sûr sur un calendrier! »

Les personnes présentes éclatèrent de rire, ce qui contribua à meubler davantage l’espace me séparant de ma rencontre avec un éventuel responsable qui, s’il avait de bonnes oreilles, ne manquerait pas d’entendre les rires et viendrait jeter un coup d’œil…
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Mathys Worrenoff
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MessageSujet: Re: La visite de l’incroyant   La visite de l’incroyant Icon_minitimeSam 25 Oct - 13:53

Assis à son poste, Mathys venait de regarder à nouveau ce nuage partir au dessus de lui, collé contre la vitre béante de son éditorial. Un sourire aux lèvres, il ne cessait de caresser les pages de son nouvel article qui venait de paraître dans la lettre du corbeau il y a quelques jours. Bien sur, la nouvelle avait fait bon train et pratiquement tous les habitants avaient pu lire ses quelques mots qui traduisaient l'insécurité de leur ville.
Il n'avait pas fait cela pour semer le doute encore plus que possible mais juste dit à voix haute les nouvelles de la ville, ceux qu'on murmurait. Il avait fait son devoir de partage après tous les meurtres qui avaient posséder la ville et qui la possède encore, malheureusement ... Son sourire perdit alors en faiblesse et Mathys se détourna très rapidement de la fenêtre pour se replonger devant son clavier dont les touches semblaient très usé. Cadeau de son père, comme tous ce qui appartenait à la boutique. Le jeune muet en avait eu le digne héritage lorsqu'il fut décédé et ce fut avec plaisir qu'il l'utilisait comme moyen de communication, comme son calepin.

De ses pages qui avaient été publié, il en avait ramener quelques unes à Gabryël, après que celui ci lui fit une tarte tatin sans crème renversé. Une spécialité que Mathys aimait énormément et il ne savait pas si son Autre l'avait fait pour lui ou pour le simple plaisir de pouvoir regouter à ce plaisir également. N'empêche que cela avait fait plaisir aux 2 protagonistes entre des blagues vaseuses et la folie de son Ange. Avec le temps, Mathys se rendait compte qu'il commençait à apprécier la présence de l'ange à ses cotés et il sentait presque la force de celui ci se transmettre à lui. Un plaisir ... oui ça l'était, de savoir que Gabryël l'avait choisit et accepter malgré son handicap. Après tout, communiquer avec un muet quand on ne savait pas lire ses mots sur un calepin était drôlement difficile et les gestes ne traduisent pas forcément les bonnes pensées. Sauf lorsqu'elles sont plus profondes ...
Un soupire raclait la gorge du journaliste mais fut mit en mode muet lorsque du bruit parvint à ses oreilles depuis la salle d'à coté. L'imprimerie était vaste et ses journalistes semblaient joyeux de pouvoir travailler en sa compagnie. Il n'avait pas une fierté si grande que cela mais Mathys était fier de pouvoir coordonner tous ce beau monde dans cette pièce. Il fronça les sourcils lorsqu'il entendit des rires mais il était loin de s'en offusquer. Après tout, les journalistes sont aussi des hommes et des femmes à part entière ayant besoin de moment de décontraction, surtout maintenant que le journal avait fait sa dernière édition. Mais pourtant curieux de savoir ce qui se passe, il se leva de sa chaise pour regagner la porte fermée. Le visage calme et d'une démarche sereine, il l'ouvrit en entendant cette voix percer toutes les autres alors que les rires s'étaient tus. Devant lui se tenait un homme d'une allure digne vêtu de vêtements d'officier. Mais à la différence des autres, il semblait avoir beaucoup plus de grade sur sa veste et les journalistes semblaient le regarder avec respect, malgré les rires qu'il avait pu entendre.

Il s'agissait du nouveau commandant de Nemausus, celui qui était au dessus de tous les officiers et qui était à présent dans son imprimerie pour une raison qu'il ignorait encore. Du moins, les soupçons commencèrent lorsqu'une voix s'éleva dans le fond.


Voici Mathys Worrenoff, le responsable de l'imprimerie Monsieur le commandant ...

Une voix fluête, surtout Mary qui venait de faire retomber l'ambiance plus bas que terre. Il semblait que le moment de sympathie venait de s'évaporer à la venue de Mathys qui était toujours près de la porte encore ouverte sur un bureau plus que propre. Le jeune journaliste égara son regard vers celui du commandant, dont la photo était apparu quelques jours plutot sur les pages de l'imprimerie. Il venait d'accéder à ce poste et semblait avoir besoin de mettre des choses aux clairs avec le responsable. Sûrement pour le dernier numéro paru et pourtant le jeune muet avait fait en sorte que ses propos heurtent le moins possible les lois tout en disant la strict vérité: personne ne savait ce qui se passait et le doute qui avait été enterrer pendant un siècle ressurgissait comme un boomerang.
Mathys s'inclina poliment envers sa personne pour lui souhaiter la bienvenu dans ses locaux et lui pria d'un simple signe de venir dans son bureau pour pouvoir parler de tous cela tranquillement. Il savait que les journalistes ne perdraient pourtant pas une miette de leur conversation mais la condition muette de Mathys devait faire taire beaucoup d'oreille. Le jeune journaliste ouvrit la porte en béant, se mettant de coté pour que le commandant puisse rentrer avant lui. Il se rendit compte qu'il avait alors les joues complètement rouge de timidité, pour la première fois depuis l'arrivée du commandant. Ce n'était pas tous les jours qu'un officier respecter venait leur rendre visite et encore moins pour rencontrer le responsable de la lettre du corbeau.

Il releva son visage vers le commandant, Bhaltair Fergus Ceanntigh de son nom peut-être pas encore entier. D'allure frêle, il possédait néanmoins une force et une carrure exemplaire et savait exactement ce qu'il faisait. Blagueur à ses heures, il savait aussi mettre le monde en confiance, certainement ce qu'il fallait à la population de Nemausus ses jours-ci. Sa promotion semblait drôlement bien tombé. Mathys balaya légèrement ses cheveux ébouriffés pour les déplacer devant ses joues, comme pour en cacher la chaleur. Il était peut-être un peu timide, voir même beaucoup selon les dires de Gabryël mais il était confiant. La discussion allait avoir un sens pour le prochain article, il le savait.
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MessageSujet: Re: La visite de l’incroyant   La visite de l’incroyant Icon_minitimeSam 25 Oct - 19:06

Quand l’employé m'indiqua que le grand patron était là, intérieurement, je poussai un soupir de soulagement. Toujours traiter soi même avec le chef d’une faction différente de la sienne. Et bien que le journal de la ville ne soit pas une si grosse organisation en soi, ce qui se disait et qui se publiait faisait figure d’autorité. Il faudrait par conséquent marcher sur des œufs… et tout faire pour ne pas faire de gaffe. Mentalement, je me rappelai de l’handicap du directeur du journal et me promit de faire attention à faire de longues phrases avec le plus de détails possibles pour éviter à Mathys de devoir écrire constamment pour demander des précisions. Oh bon sang que j'aurais préféré être dans le froid et le gel à faire une patrouille plutôt qu’ici : je détestais faire une plainte de quelque nature soit-elle… Et celle que j'allais faire, loin d’être virulente, était suffisamment sérieuse pour faire réagir plus d’une personne.

« AH! Monsieur Worrenoff, l’homme que je désirais tant voir… J’espère que je ne vous dérange pas dans votre travail… Tenir la population informée est un emploi qui demande un temps considérable, pour ce que je peux en deviner… Mais protéger la population, ce qui est ma tâche, demande tout autant de temps et il était impératif que je vienne en personne faire mon devoir de militaire envers la population. Plus spécifiquement, répondre à certaines accusations au regard de mon travail et celui de mes hommes. »

Dis-je d’un ton jovial mais qui trahissait une certaine inquiétude. Je ne voulais pas que le directeur du journal interprète mal mes propos et pense que je veuille censurer ou m’immiscer dans ses affaires, loin de là. Mais il fallait absolument que la population sache ce qui se faisait. Autrement, l’anarchie et le chaos seraient appelés à se déclencher. Et je ne voulait pas avoir le sang des innocents sur mes mains si j'étais forcé de réprimer une émeute. Tuer n’avait jamais été dans mes cordes en tant que soldat puis officier et je n’avais, jusqu’ici, jamais eu à le faire. Et j'espérais de tout coeur ne jamais devoir prendre la vie d’autrui…

« Pouvons-nous, si vous le voulez bien, aller dans un endroit plus privé du bâtiment? Ce dont j’aimerais m’entretenir avec vous peut-être délicat et je ne voudrais en rien importuner davantage vos employés. Car il faut bien que les nouvelles, bonnes comme mauvaises, arrivent aux oreilles des bons citoyens et des moins bons. L’information, mon cher monsieur, voilà quelque chose d’aussi indispensable que manger, dormir, boire ou respirer. Connaître, s’informer, se divertir… Il y a tant de raisons de vouloir des informations, vous n’êtes pas d’accord avec moi, monsieur Worrenoff? »

Mais le directeur du journal m'avait devancé, m’invitant à entrer dans son bureau. Une fois dedans et une fois sûr que les lieux étaient à première vue exempts d’oreilles indiscrètes, je me décidai à aller droit au but.

« Monsieur, si vous ou quiconque dans cette ville a quelque chose à dire contre les forces de l’ordre, je lui serai gré et vous serai gré de passer par moi. Que les gens pensent que l’armée est incompétente, je veux bien laisser passer la chose. Que de telles calomnies se retrouvent publiées, je ne peux que protester. Ne le prenez pas personnel, évidemment. Ce n’est pas votre faute. Et je ne tenterai pas d’accuser qui que ce soit. Simplement que je suis attristé de constater une opinion si injuste envers mes p’tits gars. Peut-être me laisserez-vous vous expliquer pourquoi tout semble ne pas aller dans le sens voulu par la population? Vous verrez, le récit est loin d’être inintéressant… »
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MessageSujet: Re: La visite de l’incroyant   La visite de l’incroyant Icon_minitimeLun 27 Oct - 16:22

Vous deviez sûrement être au courant de ma condition étant donné que je n'avais pipé un mot lorsque ma collègue m'annonça comme un simple évidence, réduisant les rires et les sourires que vous avez fait naître sur les lèvres de mes journalistes. Pourtant aucun regard ne fut clairement échangé entre vous et moi, comme si vous attendiez que nous soyons aux calmes pour pouvoir se dire les choses face à face. Quelques journalistes se levèrent sur la pointe des pieds pour observer nos visages par dessus les épaules les plus grandes, les oreilles grandes ouvertes. Vous avez alors pris la peine d'énoncer haut et fort que vous veniez pour rendre les choses plus clairs et très précisément, me dire ce que vous pensez de l'article pour le démentir en bloc.
A vrai dire, j'aurais pu m'y attendre, j'ai clairement écrit sur l'article que les autorités compétentes ne savaient en aucun cas ce qui arrivait aux victimes et la cause de leur mort. C'était malheureusement la vérité car même Gabrÿel n'avait aucune idée de ce qui se passait chez toutes ses personnes dont les corps mourraient presque naturellement alors que tout brulait autour d'eux. Mon Autre m'avait raconté que cela pouvait ressembler de près à l'incendie s'étant produit un siècle plus tôt et qui lui avait ôter la vie. Et je n'avais oser lui en demander plus sur ses détails, sachant que cela le touchait beaucoup trop. D'où la tarte tatin je suppose.

Mais revenant sur vous, vous demandiez à être dans un endroit plus clos pour que la discussion reste entre nous. Je n'étais pas contre, j'étais plutôt pour cette discrétion étant donné que mes collaborateurs étaient tous de même des journalistes, soit très pipelettes. Refermant la porte derrière nous, j'observais le flot de vos paroles sans cesser de rougir sur l'attention que vous portiez tant à l'article. Pas que cela m'étonnait mais il fallait dire que je ne m'attendais pas à ce que vous rappliquiez en personne. Je me rend alors compte que vous êtes tous de même quelqu'un de prévenant et ne laissant pas quelques larbins venir faire le mauvais travail pour vous. C'est vous qui prenez les devants et les rennes en main pour diriger correctement la ville. Intimement, je me dis qu'on ne pouvait peut-être pas trouver mieux comme commandeur juste.
Vous étiez inquiet et pourtant vous ne devriez pas l'être. Après tout, les anges sont là pour nous protégé. Je ne savais d'où venait cette soudaine force et stabilité que j'acquierais avec le temps passé avec mon Autre. Il faut dire que Gabryël me faisait beaucoup de bien et m'apporter un calme et une sérénité que je ne connaissais pas, malgré son coté fou qui revient sans cesse comme si c'était inné. Mais revenant sur le présent et surtout sur le commandeur qui n'avait cesser de parler tous ce qu'il fallait dire pour abréger la conversation ou la rendre plus simple, je vous regardais prendre place devant moi alors que je m'installais derrière le bureau, ouvrant mon calepin personnel pour répondre tranquillement à votre attente. Quelques secondes s'écroulèrent alors tandis que le bout de ma plume frotta contre le papier pour inscrire quelques mots avant de retourner le calepin rempli vers vous.


« Je voudrais tout dabbord vous remercier de votre visite, je pense évidement que nous devions nous rencontrer dans les prochains jours. Pour ce qui est de mon métier, je ne fais que donner les nouvelles de la ville au jour le jour et je ne tire pas un bénéfice en écrivant des critiques de qui que ce soit dans le journal. Pour ce qui est du votre commandant, je vous respecte énormément pour la sécurité que vous imposez dans notre ville. Pourtant les évènements récents nous poussent à reconnaître que les raisons de ses meurtres ne sont pas plus largement évidente pour vous que pour toutes la population. Et l'article n'était pas dans le but de vous faire mettre à dos l'opinion et aussi la confiance que le peuple vous accorde. Elle n'énonce que la strict vérité et si j'avais voulu dire que vos officiers sont incompétents, je vous l'aurais dit directement sans user autant mon encre, monsieur le commandant »

Un maigre sourire s'était étalé sur mes lèvres vous montrant toute l'innocence de ses paroles et surtout de cet article qui n'avait pas pour but de vous offenser. Pourtant, je sortie de coté quelques autres feuilles que je commençais à étaler sur le coté de mon bureau afin de prendre des notes plus précises. Car vous m'avez bien évidement proposé de vous écouter dans une certaine explication.

« Je vous écoute monsieur le commandant. Vous m'envoyez désolée d'avoir pu vous attrister dans ce détail, cela n'a pas été dans mes intentions personnelles. »

D'autres mots griffonnés à la hâte sur une autre page blanche que je vous tendis inexorablement afin de mieux me faire comprendre. Ma condition n'était pas désirable mais au moins, les choses allaient toujours droit sans tourner autour d'un pot inutile pour ménager quelqu'un. Vous m'avez fait par de vos inquiétudes quant aux doutes planant à présent sur la population et je commençais à comprendre que ses doutes devaient bien évidement ne pas se reporter contre la caserne dans ce sentiment d'insécurité. Il était alors évident pour moi que nous devions parler de l'avancement de l'enquête pour mieux avertir la population dans cette collaboration et l'élucidation des meurtres.
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MessageSujet: Re: La visite de l’incroyant   La visite de l’incroyant Icon_minitimeLun 27 Oct - 21:53

« Par où commencer, monsieur Worrenoff… Le début me semble bien loin en arrière puisque certains de mes officiers affirment avoir trouvé des indications remontant à l’incendie du château. Pour ma part, et c’est en tant que commandant de la caserne que je vous par, en tant que professionnel donc, je ne crois pas un traître mot de cette histoire de malédiction, de châtiment de Dieu et toutes ces balivernes que m’auraient raconté mes propres parents pour m’effrayer. Je crois sincèrement que le problème est tout autre et que nos assassins, car j’ai la conviction profonde qu’il s’agit de meurtres, sont de chair et de sang. Suivez mon raisonnement, si vous le voulez bien, aussi étrange puisse t’il paraître. Il est toutefois on ne peut plus logique. »

Je sortis de ma veste une liasse de feuilles, mes impressions, mes conclusions préliminaires (bien que le comment restait à éclaircir) que je tendis au rédacteur. Évidemment, il fallait que j’ai eu un minimum de confiance en lui : il s’agissait quand même d’un dossier très sensible et d’une affaire d’une extrême complexité…

« Voilà ce qui à mon avis s’est passé. Vous n’êtes pas sans savoir que les gens de cette ville ont été traumatisé par l’incendie du château il y a de cela un siècle. Selon moi, il y a eu des survivants qui ont vu cet événement comme une aubaine et qui ont décidé de s’en servir. Pensez-y, monsieur Worrenoff : moi, si j’étais criminel et que mes victimes étaient si ancrée dans une terreur infondée basée sur la foi, j’en profiterais allègrement en utilisant des circonstances qui ont marqué l’imaginaire des survivants et des générations qui suivirent. Et regardez vos propres mots : tout le monde rejette la faute sur des événements d’il y a un siècle. C’est l’évidence même. Il y a quelqu’un dans l’ombre qui tire les ficelles. Et ces morts, selon moi, sont causées non pas par le feu mais par poison. Un poison lent qui paralyse donc qui laisserait l’empreinte caractéristique des visages en question. Et la cause du décès serait par conséquent le poison ou encore la fumée. Quand à l’absence de blessures physique, il va falloir que je fasse certains tests à la caserne et je vous avouerai par contre que je ne pense pas pouvoir vous convier à un test en terrain militaire. Vous comprendrez que, bien que je ne veuille pas cacher de choses à nos bons citoyens, certains détails doivent attendre avant d’être dévoilés. Et se prononcer trop vite risquerait de mettre la puce à l’oreille de nos tueurs qui pourraient alors décider de changer de modus operandi voire pire. S’en prendre à vous! Pensez-y monsieur Worrenoff, vous leur avez fait une superbe publicité en rédigeant cet article! Et si vous publiez mon démenti sans… Censure… Ils s’en prendront à ceux qu’ils peuvent atteindre. Et à moins d’être des militaires, ils ne pourront jamais m’atteindre. »

Nouvelle liasse, une version allégée des précédents documents offerts au rédacteur.

« Ceci devrait mieux passer. Je vais tenter de leur tendre un piège voyez-vous. Je vais annoncer que je prends moi-même l’enquête en main et je leur tendrai une embuscade dans le château. Ils vont voir de quel bois je me chauffe! Tous les détails de ce que vous pouvez publier sont dans cette seconde version mais vous pouvez aussi décider de tout balancer, auquel cas je vous assigne une garde rapprochée. Vous êtes un type bien monsieur Worrenoff et je ferai mon possible pour que vous viviez. On peut se passer d’un militaire. D’un penseur et d’un défenseur de la liberté de presse? Difficilement. »

Et avec le ton que j’avais employé, il était clair que je comptais écarter toute personne de l’enquête. Mois il y aurait d’impliqués, moins il y aurait de pertes. Et la seconde liasse de document disait clairement ceci : que ces meurtriers osent affronter la justice. Rendez-vous dans la salle des masques, mercredi à minuit. Vous allez comprendre le sens de l’expression : le bras armé de la justice…
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