Nemausus
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Nemausus

Nemausus. 17ème siècle. Après un bal masqué ayant mal tourné, la ville perd peu à peu pied... supporterez-vous la volonté divine ?
 
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 De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)

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Bhaltair Fergus Ceanntigh
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Bhaltair Fergus Ceanntigh


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MessageSujet: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeSam 25 Oct - 16:29

Il devait y avoir une explication en dehors du surnaturel. Foutaise que cela, des anges, des esprits, des démons, des fantômes… Billevesée! Il s’agissait sans nul doute de l’œuvre d’un groupe de désaxés ayant simplement un fort penchant pour les effets théâtraux… Ou quelque chose du genre. Rien ne prouvait que ces morts étaient l’œuvre d’autre chose que la main de l’homme, tout comme l’incendie qui avait ravagé le château un siècle plus tôt. Dieu? Balivernes, Dieu n’existait pas. Les gens qui croyaient en lui ne voyaient là qu’un moyen de se déculpabiliser… Rien de plus. Le guide de tout être humain était le libre arbitre seul, le reste n’était que construction de nos esprits fertiles. Et voilà que je me faisais philosophe, comme à chaque fois où je commençais à perdre patience, à m’énerver ou encore à douter de la validité de mon raisonnement. Chassant d’un revers de main invisible ces considérations qui ralentissait mon travail, je repris en main le premier rapport du légiste et recommençai à le lire depuis la première ligne, tout en consultant également les esquisses de la scène dessiné par un des officiers en charge de cette affaire. Un diamètre de deux mètres… Il faudrait alors de grands panneaux enduits de peaux mouillées qui arrêteraient le feu, comme le voulait la stratégie militaire : L’eau qui gorgeait les peaux empêchait le feu de se propager davantage et… Évidemment! Cela créait une cloche qui empêchait l’air d’entrer et donc condamnait le feu à s’éteindre. La question qui restait sur la table était comment ces tueurs récidivistes avaient fait entrer un tel appareillage dans toutes les demeures? Ou alors peut-être utilisaient-ils un composé venu d’orient ou d’ailleurs qui ne brûlait que dans un rayon spécifique? RHAAA! J’étais officier, pas marchand ou scientifique! Mes notions théoriques de la chose revenaient à des années en arrière quand j’étudiais auprès de mon précepteur, autant dire que le souvenir était flou…

Un verre. Il me fallait un verre. Dans les moments de grand énervement, il me fallait toujours un verre. Et bien sûr, une unique personne savait comment cela se finissait : mal. Evan, mon meilleur ami, avait également à plus d’une reprise été celui qui avait veillé sur moi par le passé quand j’avais trop but suite à une « crise d’énervement ». Mais Evan n’était pas là pour me surveiller ou m’assister ce soir alors cela finirait encore plus mal que d’habitude. Mais tant pis, j’avais besoin de ce verre… J’ouvris mon tiroir, en retirai le double fond pour me saisir d’une des bouteilles de whisky qui s’y cachait avec un verre. Déboutonnant le col de mon uniforme pour me mettre plus à l’aise, je verrouillai ma porte, retournai à mon bureau et me servit un premier verre. De façon générale, le premier me calmait presque tout de suite mais cette fois ci, rien. Je m’en servis don un deuxième et les choses commencèrent à se tasser. Je me remis donc au travail et au bout d’un temps, ce qui devait arriver arriva : je manquai de volonté et me remit à boire. Oh, je n’étais pas alcoolique, loin de là. Mais souvent, avec la fatigue et le stress intense, je me laissais aller à ce genre d’écart. C’est hélas un défaut de la vie en solitaire : vous perdez de vue qu’une bonne discussion est cent fois plus efficace que la bouteille… Et donc, la fameuse bouteille se retrouva vite vide et le monde commença à perdre de sa cohérence. Je me levai en titubant et me rendit devant mon miroir, autre compagnon de toujours, pour me sermonner pour ma mauvaise conduite. En fait… Il fallait croire que j’étais dans un état de faiblesse plus grand que je ne l’avais anticipé avant de prendre le premier verre car je trébuchai après dix pas. Qu’est-ce qui n’allait pas avec moi ces derniers jours? Il me sembla que quelque chose n’allait pas en moi mais quoi? J’avais toujours eu le sommeil léger et j’avais l’impression d’être constamment épié. Je sentis un liquide sur ma nuque et y portai ma main : du sang. Je m’étais donc blessé en tombant.


« Mais qu’est-ce qui m’arrive?! Bon sang qu’est-ce qui se passe? Un verre. Un autre verre. Ça va arranger les choses… »

Mais je ne mis jamais la main sur cette deuxième bouteille. Car l’incroyable se produisit dans mon propre bureau…
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeLun 27 Oct - 17:23

Il n'y avait qu'un visage au fond de mes prunelles depuis quelques jours. Un seul visage au trait fin dont les cheveux noirs reliés en catogan redescendait vaguement jusqu'en bas du dos pour sceller l'allure frêle du commandant. Évidement, il a fallu que ce soit votre visage que j'eus en vision pendant quelques jours. J'avais compris dès le début qu'il fallait que je vous trouve à tous prix sinon quoi je m'affaiblirais progressivement ... et je le sentais car cette descente sur terre m'enlever quelques forces qu'il me fallait rétablir.
Je vous ai reconnu par l'uniforme que vous portiez ce jour là ... comme ceux des commandants. 100 ans avaient passé alors Nemausus avait sûrement fait une dizaine de roulement pour revigorer l'administration et ceux qui maintenaient la ville en ordre. Plus de roi, quelques préfets en route mais la loi et l'autorité étaient principalement incarné par le commandant et ses officiers. C'est avec un pincement au coeur que j'ai pu à nouveau rentrer dans la caserne alors que mon stage devait se finir après le bal ... mais le temps n'était pas au regret ni au remord, il fallait que je vous retrouve, mon commandant.

Un maigre sourire s'étira sur mes fines lèvres comme je n'en avais pas eu depuis longtemps. Je ne vous avais pas encore parlé, ni même encore approché. Je n'ai fait que vous suivre de loin tout en restant invisible aux yeux des humains pour mieux vous comprendre dans mon anonymat. Comme si je devais vous filer en douce, j'appliquais tous ce que j'avais appris pour ne pas que vous me repériez. Pourtant à plusieurs reprises, j'ai cru que vous regardiez dans ma direction comme se vous vous doutiez de quelque chose. Depuis 3 jours, je ne cessais d'essayer de vous comprendre et j'ai compris que vous n'abordiez jamais cette question de divinité qui nous surplombait tous. Et je ne voulais pas changer votre façon de pensée à mon arrivée mais que vous acceptez les choses autant que moi ... c'est à dire un minimum afin de faire évoluer les choses entre nous.
Dans ses pensées, je ne faisais que me dire que j'étais bien stupide de penser à de pareils choses alors que vous pourriez me dire de m'en allée à ma venue. J'appréhendais de plus en plus votre réaction et aussi celle que je pourrais avoir. Car avec le peu que j'avais apprit sur vous, je sais que vous pourriez tout refuser en bloc sans avoir de preuve tangible. Et je n'avais besoin que d'un espoir pour retrouver mes forces et vous faire comprendre que j'étais liée à vous. Ce soir là, j'avais décidé de rester avec vous jusqu'à ce que vous daignez retourner dans vos quartiers. Précédemment dans la rue, alors que vous reveniez de chez le journal de la ville, j'ai aperçu un regard mauvais, de ceux qui n'avaient pas accepter leur condition et avait refusé d'aider. Ceux qui tuent presque sans raison de façon aussi barbare que leur propre mort. Ses yeux vous avaient suivis durant tous son trajet et j'ai pu être tranquille lorsque je vis que vous étiez en compagnie d'un journaliste protégé par son ange derrière le bureau. Sur le temps qu'il me restait alors, j'ai pu en savoir un peu plus sur vous, sur votre promotion et sur les valeurs que vous aviez déjà prôné en tant qu'officier. Des valeurs que j'avais ...

Ce soir là, vous vous êtes alors mit à boire après vous êtes pris la tête sur ses meurtres cramant qui avait saisit la ville. Devant votre désarrois, je ne pus rien faire tandis que vous commenciez à tituber royalement vers votre armoire dans un but que je n'avais pas saisit. Assis sur une chaise, je n'avais fait que vous observer silencieusement jusqu'alors, vous regardant enchainer les verres un par un à une vitesse affolante. J'aurais pu alors vous arrêter mais il semblerait que vous en aviez besoin, comme un habitude. Pourtant, lorsque vous tombiez à terre, je ne pus que me lever en urgence et retomber contre vous, les bas de ma robe s'étant légèrement emmêler avec mes pieds dans ma faible course. Je maudit alors une étourderie qui ne me ressemblait pas et ce fut un alcool fort qui vint titiller mes narines alors que je fus très proche de vous, mon protégé.


Bhaltair, vous devriez songé à lever le pied lorsque vous êtes aussi mou qu'une guimauve gisant sur le sol ...

Je ne songeais pas à l'aura que je dégageais alors mais je m'étais redresser pour vous relever doucement sur vos genoux sans vous faire mal. De gestes naturels bien qu'aucun de nous n'accepteraient d'avoir et de faire. Pourtant c'était ainsi que ma soudaine douceur se propageait vers vous afin de vous calmer et de faire redescendre cette envie de boire comme un trou pour ne plus savoir comment remonter dans vos quartiers. Je me rendais alors compte que ma venue n'avait pas été faite comme je l'imaginais et peut-être que demain, vous seriez trop entrain de décuver pour vous rappeler de moi. Ma main passa alors sur votre front pour en dégager quelques mèches qui vous collaient contre une peau humidifier en quelques minutes. Vous semblez légèrement chaud alors que vos membres tremblaient doucement comme un manque. Un manque d'alcool sûrement. Mes doigts se faufilèrent légèrement vers votre col pour finir de déboutonner quelques boutons afin que vous respirez mieux l'air nous entourant, bercé par mon léger parfum qui n'avait pas changé depuis le bal. Même ma robe n'avait pas perdu de sa candeur.

D'une petite pression, je vous infusais alors un souffle frais pour que votre cœur cesse de battre aussi fort et violemment. L'alcool semblait vous faire perdre la raison et enlever tous ce qui vous aviez d'un noble officier et de la notoriété que vous aviez pu vous forger en quelques temps. J'avais envie d'entendre votre voix calme énoncer quelques jeux de mots pour faire rire l'audience après le sérieux d'une situation ... de cette même pression, je vous fit doucement redresser afin que vous puissiez me regarder sans cligner ou avoir mal aux yeux.


Je devais vous confisquer ce genre de bouteille ... est-ce moi ou en cacher vous aussi sous le parquet? demandais-je d'une voix autoritaire que je connaissais

Je ne haussais que très peu la voix en temps normal, préférant le calme et la sérénité pour expliquer et comprendre la situation, même en compagnie d'un autre. Mais il semblait que vous ne soyez pas tout à fait apte à répondre sans lorgner sur votre verre et la deuxième bouteille que vous teniez dans la main. Loin de vouloir vous sermonner pour que vous vireriez au rouge, je ne fis que vous adresser un doux sourire tout en glissant ma main sur la bouteille et la retirer pour la poser derrière moi. Pourtant, je sentis mes doigts visqueux et vit qu'une tache rouge s'en dégageait. De gestes vifs, je vous relevais doucement les cheveux pour observer une légère entaille sur la nuque, probablement causé par la bouteille ou le verre. Me relevant également pour que mon regard puisse se poser sur lui, je passais silencieusement mon doigt par dessus la blessure alors que l'air et l'eau vinrent se déposer sur sa peau meurtrie pour la guerrir.


Ne vous en faites pas, je suis là ...
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeLun 27 Oct - 19:53

Et voilà que je devenais fou. Non. C’était bien tout le contraire en fait. Cette présence à mes côtés… Elle était bien trop réelle pour être le fruit de mon imagination… Et cela défiait toute logique… Les effets de l’alcool semblaient se dissiper au lieu de continuer leur lente progression, ne laissant que la calme et froide logique qui était mienne en toute circonstance conventionnelle. Mais cela était impossible ou alors… Non, il devait y avoir une explication… Une certaine immunité développée par le corps ou quelque chose dans mon repas du soir qi avait neutralisé le tout… Cette personne ne pouvait… Un petit moment : une personne inconnue, dans mon bureau, dans le lieu le plus fortifié et protégé de cette ville?! Non parce que la prison c’était du carton à côté de ma belle caserne et ses gardiens des gamins à côté de mes soldats, ne nous leurrons pas… alors comment cette femme était-elle entrée sans être vu, cela défiait toute logique, c’était impensable. À moins que ce ne soit… Non mes subordonnés ne m’auraient jamais envoyé une fille de joie dans mon bureau, encore moins une fille de joie tout court. Alors qui était-elle celle là? Une énigme mais en dehors de cela? Pense Fergus, pense… Un assassin? Improbable car à moins que le modus operandi de ces gens là aie changé, elle m’aurait tué plutôt que de m’aider… Plus je pensais, plus mon envie d’alcool et ses effets pervers disparaissaient. Un contrepoids qui avait toujours été présent chez moi, curieusement… Mais le mystère restai entier et reprenant pleine maîtrise de soi, je finis par revenir à mes réflexes de soldats et il me fallut moins de dix secondes pour m’écarter de cette inconnue, adopter une posture de combat et de la tenir en respect de la pointe de mon sabre (dans la main droite) et de mon pistolet (dans ma main gauche, un autre de mes compagnons d’«rme). Il n’y avait rien de menaçant dans mon regard, une pointe d’amusement tout au plus et j’aurais eu la mort en personne que je n’aurais pas supprimé cet air coutumier qui était mien de mon visage. On est ce que l’on est et cela demeure à travers le temps!

« Tiens tiens tiens… Il semblerait que ce petit écart de conduite ait eu un effet plus important que je ne l’imaginais sur mes réflexes… Normalement on ne pointe pas une arme sur une femme mais normalement, personne n’entre dans ce bureau sans y être invité. Alors nous ferons dans le non conventionnel. Qui êtes-vous, mademoiselle? Je ne voudrais pas me faire menaçant mais il s’avère que j’ai des arguments tranchants (je désignai mon épée du regard) et percutants (je désignai cette fois mon pistolet, plus précisément le projectile logé à l’intérieur) qui tout deux engendrent de… Méchants maux. Je préfère la parole aux actes violents, vous ne m’en tiendrez pas rigueur j’espère… Ou j’esmère, ce serait discriminer le sexe féminin au contraire.»

Même dans une situation aussi tendue je trouvais le tour de sortir jeux de mots et calembours… Incorrigible trait de personnalité qui j’espérais ne me quitterait jamais. Mais après tout, qu’aurais-je pu dire d’autre? On n’attaque pas sur un coup de tête quelqu’un qui vient de vous aider quand même! Et puis du reste j’avais adopté mon ton habituel, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus menaçant à bien y penser! Si cela se trouvait, cette jeune femme avait demandé à me voir et un officier ou un soldat bienveillant l’aurait amené à mon bureau. Avec la fraîcheur des nuits, c’eut été une bien mauvaise chose que de laisser quelqu’un dehors. On attrapait si facilement des maladies ces derniers temps… Si mon esprit avait été un peu moins sur la défensive et plus sur l’observation, il aurait remarqué cette étrange aura qui nimbait l’inconnue mais les yeux ne voient bien que ce qu’ils veulent voir après tout. Et des yeux d’athée ne voient pas nécessairement ce qui est évident aux yeux des croyants…
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeLun 27 Oct - 21:08

Je me retrouvais soudainement par terre, ne comprenant que vaguement pourquoi vous étiez soudainement sur vos gardes. Mais après tout, j'aurais du m'y attendre, vous ne vous laisseriez jamais faire ainsi, les mains d'une femme se balançant sur votre visage en restant impassible. J'aurais eu tord de croire ainsi et c'est accroupi par terre que je vis vos armes se pointer sur moi. Je restais pourtant impassible pour deux raisons bien différentes: j'ai été été confronté à pareil armes, même si 100 ans après, elles avaient pour le moins était doté d'une plus grande efficacité et de deux, j'étais déjà morte, aussi vous ne pourriez m'atteindre de cette façon.
Le whisky semblait avoir eu l'effet désirer en quelques minutes avant de retomber ailleurs alors que vous vous relevez d'une dextérité digne de votre nom. Ma robe replié autour de mes jambes, je tentais de me relever mais le bout de votre lame menaçait ma gorge dont la salive coulait doucement.


Je suis ici pour ....

Un raclement de gorge me fit fermer les yeux. 100 ans que je n'avais pas parlé et mes cordes vocales semblaient avoir pris un sacrée coup. Ma main posée derrière mon dos pour me soutenir contre les aspérités du sol se releva alors pour écarter d'un geste la lame de mon visage qui m'enlevait la vue que j'avais sur vous. Vous osiez me surplomber par votre autorité et cette supériorité alors que j'étais assise et sans arme, cela n'avait rien d'égal pour un face à face. Je soupirais calmement avant de me relever soudainement, mes doigts glissant rapidement sur votre épée en sachant d'une façon peu certaine que l'arme à feu ne retentirait jamais dans vos bureaux. Reculant rapidement, je me saisis d'une arme reposant sur son spectre collé au mur, la tirant pour la faire faillir de son étui dans un bruit plus que métallique.
Le plaisir d'avoir une simple épée entre mes mains ne fit que ravier le doux sourire qui n'avait pas quitté mes lèvres et je ne pus que vous l'adresser, glissant la lame contre la votre comme un combat de caresse. Aiguisant mutuellement nos épées, je vous radressais poliment la parole du à un commandant.


Je ne suis pas là pour vous tuer sinon je l'aurais fait depuis belle lurette, surtout quand les occasions se tricotent lorsque vous sortez. Je ne suis pas là pour me battre sauf si vous me forcez à user de cette arme car un combat loyal se déroule ainsi très cher. Alors veuillez prendre un autre ton avec une demoiselle je vous prie, quelque soit le statut que vous vous autorisez à avoir sur ma personne ... je désirais juste vous parler calmement sans que cela ne finisse avec des armes à la main ...

Ce fut une voix déposée par le calme que je vous adressais ses paroles qui n'avaient rien d'une menace mais une simple requête. Je savais pourtant que vous n'étiez pas décidé à baisser les armes pour autant mais afin d'engager mes termes, je pris la décision de déposer l'épée en la plantant entre deux dalles après l'avoir fait tourner rapidement sur elle même. Le regard vif, je ne pus que passer ma main dans mes cheveux avant de reprendre ma parole. Je ne savais point par où commencer mais je savais que je n'avais pas à tourner autour du pot en cet instant précis. Il fallait que vous l'appreniez vite, mon protégé. A cette pensée, je ne peux m'empêcher de rougir à nouveau comme un réflexe prit depuis que j'ai eu l'occasion de vous connaître.

J'ai une histoire d'ange intéressante à vous raconter ... savez-vous que nous sommes poilus des ailes et qu'au début, nous volons comme des poules ?

Mon sourire revint aux lèvres dans cette comparaison et je ne pus que m'incliner poliment envers vous en renfermant mes doigts sur ma robe pour l'étirer d'un coté. Un courant d'air passa alors dans ma crinière pour aller refermer la porte qui était resté entrouverte un moment. Sans relever mon visage pour apercevoir ou non si votre épée était toujours pointé sur moi, je ne peux que fermer les yeux et ressentir une vague de chaleur se propager dans chacune de mes cellules dans un plaisir frissonnant. J'avais trouvé mon protégé et cet enchantement venait à peine de commencer. Une aura rose pâle frôlant le blanc m'entoura alors, englobant les quelques lampes allumés sur votre bureau. Aussi soudainement que cette chaleur, une énergie remonta de mes doigts pour se loger sur les omoplates tandis que le tissus de ma robe se déchirait doucement mais sûrement. Lentement, comme l'ouverture soudaine d'une rose, des ailes poussèrent violemment de mon dos, heurtant le mur et balayant quelques feuilles tombées par terre. Je les avais déjà vu avant mais leur chaleur m'entoura plus profondément et je sus que votre présence y était pour beaucoup malgré l'éteinte de mon cœur face à une pensée: je vous connaissais et vous appréciez déjà mais vous non.
Mon visage se releva alors tandis que mon souffle reprit sa cadence.


Et chaque ange a son protégé ... murmurais-je en repliant doucement mes ailes contre moi
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeLun 27 Oct - 22:27

J’avais à peine rengainé mes armes quand une autre curieuse manifestation sans explication immédiate se produisit en quelques étapes. Finalement, il y avait peut-être encore quelques relents d’alcool dans mon système. Que la demoiselle se défende, passe. Qu’elle parle d’anges, passe encore. Que mes lampes fassent soudainement plus de lumière (mais si rappelez-vous, déni totale des manifestations surnaturelles, il me fallait bien une excuse, sûrement une partie plus riche dans le combustible des dites lampes, le propre des mélanges d’huiles, une manie chez moi) passe toujours. Mais que des ailes poussent du dos de cette même jeune femme… Passe plus. Là, il y avait clairement quelque chose dans ma tête d’officier qui ne passait pas. L’explication logique ne venait pas. À moins que… MAIS BIEN SÛR! La jeune femme était une actrice, ce devait être des accessoires de théâtre! La voilà l’explication! Je n’avais simplement pas porté attention à première vue au mécanisme qui devait déployer cet ingénieux système. Les prodiges du dix-septième siècle quand même, qu’est-ce que le monde évoluait vite!

« Bravo! C’est très réussit! Bon sang, au théâtre, pareil acte va remporter un succès fulgurant! Quel ingénieuse invention que voilà, des ailes rétractables! Allons mademoiselle, une histoire d’ange… Ne me prenez pas pour un imbécile quand même. Des anges et des protégés. On se croirait en plein conte pour enfant! Laissez-moi deviner… C’est le prêtre de la ville qui vous envoie faire votre brillante prestation? Vous lui direz que je ne crois toujours pas à ses affaires de religion et que moi vivant je n’y croirai jamais. Qu’il arrête d’essayer de guérir mon athéisme, lui qui voit cela comme un mal! Tsss… N’importe quoi la religion… Quand on est mort, on est bel et bien mort, nos vies ne sont régies que par nous même et toutes ces histoires de chance et de destin ne font de sens que dans la tête de ceux qui veulent trouver justifications à leurs actes. Je ne mange pas de ce pain là moi. Alors vous serez bien aimable, si votre petit numéro est terminé et que je puis vous être d’une réelle utilité malgré l’heure tardive, je serai fort aise de vous aider au mieux de mes capacités. J’ai une affaire de meurtre à régler et une embuscade à préparer. Les criminels qui ont fait ces atrocités en auront pour leur argent lorsque je les affronterai ce jeudi, je peux le garantir. Personne ne tuera dans ma ville sans que je ne fasse rempart de mon corps. Je suis au service de cette population et la protéger est mon devoir. D’ailleurs à ce propos… Où aies-je donc mit cet ordre d’ajout au nombre de patrouilles? Ah voilà, c’est la feuille que votre habile système fausses ailes a fait tomber… »

Dis-je avant d’aller récupérer le document en question et les quelques feuilles tombées par terre. Dans le même temps, je replaçai sur son support l’épée « empruntée » par cette actrice de talent en notant mentalement de faire retirer de mon bureau toute arme potentielle pour un intrus donné… Des plans pour finir en saucisson six pieds sous terre… Il eu été imprudent de donner davantage de chance à un potentiel futur assassin qui passerait par ce bureau. Cependant, ces pensées devraient attendre : la jeune femme ne semblait pas sur le point de partir. Que voulait-elle encore? Le petit plan pour lequel elle avait été embauché avait été un échec. Fin de l’épisode. Pourquoi s’entête à rester?! Oui d’accord, elle était d’une époustouflante beauté et d’un physique à faire baver un moine mais bon, je me doutais bien qu’elle ne restait pas pour ce genre de chose. Pourquoi alors? MAIS BIEN SÛR! Un paiement pour la prestation, c’eut été logique! J’allais donc chercher dans ma bourse une belle pièce d’or soigneusement astiquée que je lui tendit (mes parents seraient morts de honte s’ils m’avaient vu…Donner une telle somme à une actrice…)

« Voilà pour votre remarquable travail. Maintenant, comme je vous le disais, si vous n’avez pas besoin de moi, j’ai fort à faire. Votre compagnie m’est fort agréable, vous êtes une très belle femme, sans doute pleine de bonnes qualités et tout mais je ne crois pas qu’un bureau de militaire soit le meilleur endroit pour vous. Je peux demander à un garde de vous conduire dans un établissement qui saura vous convenir davantage. Quoi que… ce n’est pas comme si je n’avais pas besoin de compagnie. »

À ces mots je devins écarlate et je bredouillai quelque chose pour rattraper cette faiblesse que de parler de sentiments.

« Je veux dire… Tout le monde aime de temps en temps la compagnie de son prochain n’est-ce pas? Ce n’est pas comme si je n’étais pas satisfait de ma solitude quasi chronique… »

C’était bien sûr un mensonge et tellement aveugle que j’étais à vouloir protéger les autres, j’en avais perdu de vue que certains d’entre eu étaient attristé par ma situation. J’aais cru entendre l’autre jour quelqu’un dire qu’une compagne me ferait grand bien, que ma solitude devait me peser considérablement mais je m’y étais toujours refusé : si je m’attachais à quelqu’un, je la mettrais en danger et cela m’eut été insupportable…

« Et puis c’est une loi irréfutable : plus beau est l’homme, plus belle est la femme, plus il est clair que leur cœur est déjà prit.

...

Maintenant, je me répètes je le sais, j’ai à faire. Bonne soirée mademoiselle. »

Le ton était amer comme à chaque fois que j’avais la faiblesse de parler de mes émotions, plus spécifiquement de ma solitude. Je retournai à mon bureau, reprit place et recommençai à travailler. Dans ma tête, j’eus l’impression de l’entendre partir (ce qui n’était pas le cas mais je l’ignorais) et de frustration, je balançai de toute mes forces contre la porte la bouteille de whisky précédemment déposée là par cette mystérieuse inconnue, bouteille qui explosa en fragments de verre humides contre la dite porte.

« Ah c’est malin Ferg, tu vas boire quoi maintenant? Et qui va nettoyer tout ça?! […](le reste étant une série de remarques peu flatteur à mon encontre et d’une longue tirade de juron, je vous en épargne la lecture…) »

Le reste failli se perdre en sanglots quasiment hystériques mais la seule manifestation physique visible de ma grande peine étaient mes mains qui tremblaient légèrement. Avec le temps, on apprend à se contrôler… horrible cercle vicieux dans lequel je me trouvais: j'étais seul, cela jouait sur mon comportement que j'apprenais à maîtriser dans ma solitude qui jouais sur mon comportement que j'apprenais à contrôler dans...

« À être tout le temps seul je vais finir par en perdre la tête. Mais bon, le travail m'occupe au moins... Où en étais-je? À oui, une confrontation avec ces mécréants. Où sont mes plans du château déjà? »
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeMar 28 Oct - 2:55

Il semblait que vous preniez tous cela comme un jeu et qu'aucune manifestation étant plus loin que le bout de votre nez ne semblait vous paraître réel. Serait-vous si têtu ou étroit d'esprit pour ne croire que ce que vous touchez et ce que vous sentez? Alors que je rétractais mes ailes autour de mes bras pour me recouvrir du froid qui venait de m'envahir comme des sueurs froides, je les voyais comme un signe de rejet de votre part. Encore une réaction ange protégé que je ne comprendrais pas le fondement avant longtemps. J'ai apprit durant mes recherches que les anges étaient étroitement reliés avec leur protégé et que même leur humeurs en dépendaient. Ce lien se tissait progressivement avec le consentement ou pas des deux partis. C'était le destin comme certain pouvait l'appeler ou le 42 qui répond à la question du pourquoi.
Quant est-il que vous ne vous êtes pas arrêter pour me laissez en placer une dans votre long discours rejetant ma condition comme un piètre pièce de théâtre. Etiez-vous si saoule pour nier l'évidence? La colère aurait alors pu m'emparer pour vous dire les 4 vérités que je vous aurez hurler aux oreilles afin de me faire entendre mais la politesse et le respect m'enivrait totalement pour que je puisse exploser ainsi. Les portes auraient pu claquer, les verres présents dans la salle aurait pu exploser d'un simple coup de vent si je ne contrôlais pas tous ce qui se déversaient en moi en cet instant. Cette peur de ne pas réussir à survivre sans que vous compreniez qui je suis et que je ne peux survivre si je ne vous prend pas au creux de mes ailes.

Alors que vous continuez de m'inonder de paroles qui semblaient si purs à vos oreilles, elles me sonnaient horriblement fausses et me firent comprendre que je ne pourrais jamais exister à vos yeux si prude et si fermé envers la nouveauté et les surprises. J'avais cru que reposer mes espoirs sur ces dernières me seraient plus encourageant pour avoir votre attention mais je ne faisais qu'être rejeter. Le froid m'envahit alors presque par vague, secouant et ballotant un cœur qui battait à présent par minute. Comment pouvait-on être aussi rude et cynique au point de refuser comprendre et connaître quelque chose qu'on ne pouvait toucher? En fait, vous pouvez me toucher, je ne serais point un volute de fumée à votre contact. Vous auriez juste l'occasion de voir que mon pouls bat malgré tout et plus fort lorsque je suis près de vous. Les anges sont liés à leur protégé et leur survit en dépend presque. Vous mourrez, je meurs. Vous pourriez appeler cela une fatalité mais pour moi, c'est une deuxième chance. Alors pourquoi ne pourriez-vous la saisir vous pour apprendre des choses que le monde matériel n'offre pas ? Mon regard parla alors pour moi, dans cette déception mêlée à la colère. Vous aviez fini de parler et je n'osais parler tout rabattant mes ailes pour les rentrer et les faire disparaître de sa vue. Aussitôt, leur lumière écarlate disparu laissant place au bureau renfermé du commandant sans aucune magie dans l'air.


Voyez plus loin que le bout de votre tête Bhaltair. Vous avez toujours eu le courage d'atteindre ce que vous vouliez alors maintenant, je suis là pour vous donner les moyens de croire en une réalité et l'opportunité d'en savoir plus ... sur ses meurtres

Je mettais le point sur votre enquête qui semblait vous prendre la tête. Je pensais que ce seul mot vous aiderait à m'accorder votre attention la plus complète. J'en avais besoin malgré le fait que vous m'ayez touché par votre manque d'attention et je n'avais plus l'intention de me dévoiler d'avantage pour me faire rejeter aussi facilement que dans votre discours. Le regard à présent ailleurs, j'aurais pu vous regarder de haut, aussi haut qu'un ignorant et pourtant, je ne pouvais qu'épier vos gestes pour vouloir en connaître davantage sur vous. Vos mèches retombant devant et cette attitude digne que vous repreniez. Dans cette pièce que vous m'aviez jeter, je ne pus que la regarder avant de la chasser d'un geste de la main pour l'envoyer valser contre le mur.


Je ne suis pas votre catin murmurais-je poliment avant de vous voir rougir

Sur l'instant, je ne compris pas la raison de votre soudaine gêne avant que vous ne vous lanciez sur une explication sans aucun sens. Du moins au début, jusqu'à ce que je comprenne que vous évoquiez vous même cette idée de compagnie plaisante. Mais vous vous contredisiez en quelques minutes, comme si l'idée était aussi saugrenu que de croire en quelques choses d'immatériel. Je m'approchais alors de vous tandis que vous sembliez légèrement ailleurs, les joues toujours rosies par votre propre remarque.


Finalement, ce n'est pas si mal d'avoir bu quelques verres ... mais vous devriez considérer un fait: les choses les plus immatérielles ne sont pas forcément des illusions ...

J'avisais quelques pas en arrière tandis que vous me congédiez poliment mais sèchement. Mais je n'avais pas du tout l'intention de partir malgré mes pas qui se retrouvèrent près de la porte. Je ne fis que la fermer à clé tandis que vous bredouilliez encore quelques mots avant que la bouteille n'éclate soudainement près de ma main posée sur la poignée. Quelques morceaux de verres s'incrustèrent alors sur ma peau tandis qu'un râle s'échappa de ma gorge en voyant la plaie saignante.

Vous êtes un bougre Bhaltair ! Comment osez-vous prétendre être digne de la sécurité des habitants quand vous êtes aussi violent ?
disais-je à haute voix en votre direction

Mais vous ne sembliez pas me voir, comme si vous pensiez que j'étais déjà parti. Pourtant j'étais encore là et j'allais vous faire comprendre que je le serais encore longtemps à vos cotés. Quitte à en perdre ma peau, les choses étaient clairs dans mon esprit. J'avançais alors vers vous en posant ma main ensanglantée devant votre nez, vous montrant à quel point les choses sont vrais.


Aucune potion, aucun effet pour ce sang qui coule et qui tâche votre enquête. Rien ... juste ce destin qui se lit dans chaque goutte de sang qui coule encore dans mes veines

La plaie se refermait doucement et le sang qui coulait devenait progressivement incolore sur votre papier, comme s'il n'avait jamais été taché. C'était une bonne chose d'être ange, le fait que les armes blanches ne pouvaient nous toucher comme un simple humain. Et j'étais déterminé à vous faire voir qu'il y a pas que l'être humain dans la vie qui a aussi sa faculté de penser et d'agir.

Et ce n'est pas le gramme d'alcool dans votre sang qui vous fait voir ce genre d'hallucination ni même le café que vous n'avez pas encore bu. Je vous préviens, j'userais de la manière forte pour vous faire comprendre que j'existe. Que mon odeur est réelle, que mes yeux, mes mains, ma bouche, mon cou, mes ailes ... que tout existe et que je ne dépasserais pas cette porte sans vous


Ma main s'accrocha à votre col afin de vous redresser de cette chaise qui n'augmentait pas votre capacité intellectuelle. Je ne vous rapprochez pas de vous mais ce simple geste me suffit à raviver des sensations que j'ai pu éprouver en frôlant votre front alors que vous sembliez légèrement inconscient. D'un geste doux, mes doigts se nouèrent à vos boutons tandis que mon humeur de sauvage sembla redevenir aussi calme que l'eau. Lâchant soudainement votre vêtement en sentant cette chaleur m'envahir à nouveau, je fis quelques pas en arrière en vous tournant le dos, ma robe comportant encore les deux trous causés par les ailes. Je soupirais profondément avant d'avancer vers le mur, collant mon front en sueur sur la pierre.


Bhaltair Fergus Ceanntigh , officier depuis quelques années ayant été muté à la fin de sa formation il y a quelques temps. Nemausus, ville subissant actuellement une série de meurtre inexplicable par des preuves non conforme à une législation répondant à une logique humaine. Pourtant tout pourrait vous sauter aux yeux Bhaltair ... si vous ouvrez les yeux ne serait-ce qu'un instant ... serait-ce si insignifiante à vos yeux, comme tous sentiments et émotions que vous pensez dangereuse?

Un si simple murmure ... je n'attendais que vous, comme une collégienne, amoureuse transi sans pouvoir y mettre des mots dessus. Je vous ai trouvé mais rien ne semble partagé.



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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeMar 28 Oct - 3:26

Je manquai de bondir hors de mon siège quand cette inconnue que je croyais partie vint mettre son bras blessé sous mon nez. L’instinct de militaire prenant le dessus sur la rationalité, je sortis un mouchoir de soie propre d’un de mon tiroir avant de voir avec stupéfaction la plaie se refermer. Mais des années à nier quantité de choses n’aidaient pas dans la situation actuelle et mon esprit cherchait furieusement une explication logique à tout ceci. Si ce n’était pas une actrice, si tout ceci était vrai…

« Non, c’est impossible voyons cela défie la logique… Le surnaturel n’existe pas voyons il y a une réponse à tout… Je… Non. Non non et non. Quelque chose ne fonctionne pas, il y a quelque chose de terriblement improbable qui se passe ici… Autant… Autant en avoir le cœur net. »

Et je fis ce qui instinctivement me vint à l’esprit. Si la logique échouait, l’instinct lui réussirait. Et pour ce faire il ne me fallait pas un pouls mais les battements d’un cœur. En tant normal, jamais je n’aurais osé poser ma main sur la poitrine de quelqu’un pour sentir les battements d’un cœur, encore moins celle d’une femme, c’eut été d’une indécence abominable mais devant l’absolu des possibles, tous les moyens étaient bon pour obtenir une réponse. Oubliée la gêne, oubliée la pudeur. Ce simple geste et le fait de sentir un battement fort et régulier manqua de me faire tomber dans les pommes tant le choc fut grand. De la terreur la plus pure à l’incompréhension la plus totale en passant par le désarroi complet, mon visage adopta bien des expressions et des teintes avant que ce même instinct qui tranquillement voulait me forcer à croire ne me pousse à dessiner de ma main le contour de ce visage si réel, si humainement réel.

« C’est… Stupide à dire… Mais… Je… Ce que je veux dire c’est… Comment dire… Vous… Moi… »

*Dit le Balthair, dit le bon sang… Tu ne peux pas ne pas le dire… tu dois trouver la force en toi…*

Mais les mots refusaient de venir. Je voulais le dire, désespérément mais les mots ne venaient pas. Ils refusaient de se mettre dans l’ordre pour dire ce que j’avais à dire. Alors je fis la seule chose que je pensai adéquate pour m’aider à dire ce que j’avais à dire. Sous une impulsion née de sentiments nouveaux suite à cette période de doute très intense mais de courte durée, je me levai, allai me placer devant cette curieuse femme qui après tout était peut-être un ange et… Je l’embrassai. Vous avez bien lu, moi, Bhaltair Fergus Ceanntigh je venais d’embrasser une membre du sexe opposé, embrassé tout court même! Et sans trop comprendre pourquoi, une fois avoir offert ce baiser à la demoiselle, les mots acceptèrent enfin de faire une phrase cohérente.

« Je veux et je crois en vous. À ce que vous dites être, un ange. Mais en vous uniquement. Le reste… Je m’y refuse. Je m’y refuse obstinément. Parce que ce reste lui n’est pas venu à moi, il n’est pas venu pour m’épauler, pour me supporter dans ma détresse. Et… Je ne vous connais pas mais je peux dire que je suis amoureux de vous. Vous êtes… La première personne à mettre autant de confiance en moi… à m’épauler autant… »
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeMar 28 Oct - 16:23

Il semblait que je vous avais soudainement désorienté. Je ne savais pas à quel point mais je sentais que vos pas semblait beaucoup moins lourds et votre voix beaucoup plus hésitante. Me croyez-vous maintenant Bhaltair, pouvons-nous enfin avancer à présent vers un chemin que nous devons tracés? Tout aussi soudainement que vos premiers mots d'émoi, ce fut votre main que j'accueillais contre ma joue, mon regard se fermant légèrement sur ses doigts qui devaient alors l'air d'une caresse. Pourtant, j'avais compris qu'il ne s'agissait que d'un besoin vital de savoir si j'étais réelle et lorsque cette affirmation se confirma, je ne peux qu'observer votre désarrois et votre légère maladresse.
Je ne pus que rougir lorsque vous aviez voulu assemble le « vous » et le « moi » en parlant de nous deux, comme si un couple se formait avec nous deux comme protagoniste. Qu'essayiez-vous de me dire monsieur le commandant? Je n'eus que la confirmation d'autres doutes lorsque vous vous êtes penché à mes lèvres, tel un droguie pour m'embrasser calmement.
Mes yeux étaient grands ouverts et malgré mes mains sur votre torse, je ne pouvais pas vous repousser pour ce geste qui était emprunt de confusion et de doutes peut-être en persistant. Après tout, je venais probablement de controverser vos croyances ou vos non croyances. Alors que vous vous éloignez, je me remettais doucement du choc de votre étreinte en m'appuyant sur la première étage qui croisa le chemin de ma main. Pourtant il semblait que vous n'en aviez pas fini et que la façon dont vous ne laissiez de répit à personne se voyait également dans tous ce qui respirait en vous.


Amoureux de moi ... ?
demandais-je comme un écho sans comprendre

Bon Dieu, vous deviez être vraiment dérouté pour dire toutes ses choses, nous nous connaissions à peine. Bien sur, je ne pus que ressentir une vague de chaleur en entendant tous ses mots si purs de votre bouche mais je n'étais pas encore très convaincu de leur entière sincérité. Vous veniez juste de vous rendre compte que les anges existaient, qu'il y en avait même un pour vous et que nous étions liés d'une façon ou d'une autre ... Bien sur, j'avais besoin de vous comme jamais pour survivre et j'avais hâte de vous connaître, de vous apprendre et de vous appréciez tel que vous étiez. Mais peut-être pas de cette façon là, du moins pas tout de suite. Enfin, je ne dis pas que j'aimerais avoir une fin pareille mais ...
Taisant mes pensées, j'allais à nouveau vers vous qui aviez commencer à me dire les choses simplement Cela me fit sourire, j'avais bataillé pour que vous puissiez me donner un quart de votre confiance et en quelques secondes, vous me disiez la donner toute entière. Vous deviez sûrement être fatigué ... Alors que je vous poussais doucement contre le dossier de la chaise pour que vous preniez place, je me mis à genou pour que je puisse vous parler comme un égal, malgré tout. Ma main se renferma dans la votre alors qu'un sourire vint illuminer mon visage dans le but de vous le rendre aussi.


Merci Bhaltair ... mais dans la confiance que vous avez en vous et en moi, c'est à vous seul qu'elle revient. Et je vous remercie de me croire, même si les bagages que j'emporte avec moi ne vous plaisent pas maintenant, je suis sure que vous trouverez votre compte la dedans...
Mais pour l'instant, vous devriez aller vous reposer, cette soirée, bien sur courte vient de balancer à l'eau quelques uns de vos principes ...


Ma main glissa le long de votre joue pour jouer rapidement avec une mèche noire retombant sur le devant de votre uniforme déboutonné du haut. Mon regard erra sur ses cheveux avant que je ne vous prenne la main pour vous faire relever doucement. D'un simple geste, un appel d'air rentra dans la pièce afin de ranger les feuilles éparpillés et les ranger proprement sur un coin du bureau.

Vous vous occuperez de cela plus tard ...

Mon regard s'ancra en vous quelques secondes avant que ma main ne vous rapproche de moi, comme un besoin de vous savoir près de moi. Mes yeux bleus vinrent de déposer sur les votres avant que je ne vous vole un sourire et ouvre la porte de l'autre main afin de vous emmener reposer dans vos quartiers.
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeMar 28 Oct - 17:58

« Allez dormir? Maintenant? Mais il n’est pas si tard, dix heures, onze tout au plus… Et puis il y a tant à se dire, je ne peux pas aller au lit maintenant voyons! Qui plus est… Je ne suis pas facilement gagné par la fatigue. Et avec un sommeil léger comme le mien, le moindre bruit me tire du lit alors ce serait bien inutile de couper court tout de suite à la conversation… Qui plus est, ce n’est pas comme si vous étiez quelqu’un de négligeable devant qui je puisse faire passer mon sommeil, je me trompe? Non, je ne crois pas. »

Affirmais-je d’un ton catégorique. Comment pourrais-je trouver le sommeil après avoir rencontré un ange? Impossible. Et puis je voulais la connaître moi cette ange, tisser des liens, la comprendre, elle, ses motivations, son but, ses préférences… Tout connaître d’elle comme on apprend à connaître ses meilleurs amis, ceux qui restent toute une vie à vos côtés… Désignant deux fauteuils confortables dans mon bureau, dans lesquels étaient généralement assit mon garde du corps et ou quelques messagers venus porter une missive à leur commandant, je pris place avant de l’inviter à faire de même. Après tout, la politesse devait être la même tant pour un ange que pour un humain non? Autrement bien je serais amené à le découvrir.

« Mon esprit me joue peut-être des tours mais je ne me souviens pas que vous vous soyez présentée. J’ai une excellente mémoire pour les noms. Le vôtre m’échappe donc il ne m’a pas été communiqué. Après tout, si nous voulons bâtir une relation de confiance, d’amitié et plus, il faut bien commencer par ce simple détail. Et j’ignore comment il se fait que vous me connaissiez si bien. L’explication qui me vient en tête est que vous ayez lu sur moi dans les journaux. Mais une part de moi me dit que ce n’est pas là d’où vous tenez vos informations. »

Nouvelle pause, le temps de mettre de l’ordre dans ma tête. Repenser à ce qui avait été dit pour faire un tout cohérent. Commencer par répondre à ce que l’ange avait dit me semblait une bonne base aussi m’y employais-je à la faire solide. Amoureux d’elle? Très certainement. Et à cet état de fait il n’y avait pas d’explication à proprement parlé. C’était l’instinct et le cœur qui se chargeaient de ces choses. L’esprit n’avait pas un traître mot à dire. C’était d’ailleurs chose on ne peut plus rare…

« Oui, je suis amoureux de vous. Je voudrais expliquer pourquoi mais je ne pense pas pouvoir le faire. Même mes justifications de tout à l’heure semblent perdre de leur sens. Il y a bien plus que je ne saurais le mettre en mots. En fait, je dirais que celui qui fut le plus représentatif de ce que je ressens pour vous fut ce baiser que je vous ai offert. Baiser que j’espère vous avez apprécié. Je dois manquer de pratique dans les arts et arcanes de l’amour. Honte à moi que de ne m’être jamais vraiment penché sur la question… »

Mais la question qui me brûlait les lèvres et que je n’osais poser c’était de savoir si le sentiment était réciproque. Mon cœur me soupirait que oui mais ma raison me disait que c’était impossible. Que jamais un immortel n’accepterait d’accorder son amour à un mortel. Un fossé nous sépare, disait ma raison, tu n’es qu’un vulgaire humain, un athée qui est bien indigne ne serait-ce que d’une parcelle de son affection. Et finalement, la curiosité l’emporta et je me lançai.

« Mademoiselle… Je… J’aimerais savoir si je me fais des idées. Je suis un idéaliste et bien souvent je m’entoure involontairement d’illusions… Ces sentiments que j’ai pour vous, cet amour, cette confiance… sont-ils réciproques? C’est puéril je le sais, nous nous connaissons à peine mais je ne sais pas pourquoi, c’est mon cœur qui parle à la place de ma tête… Et cela a de quoi instaurer le doute dans mon esprit. Alors suis-je en train de me bercer d’illusions… Ou non? »
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeMar 28 Oct - 21:49

Je ne pensais pas qu'un tel revirement de situation viendrait aussi rapidement, bien au fond nous n'avions pas tourner autour de pot pour nous mettions la situation au clair. Je suis intimement heureuse de savoir que vous m'acceptiez ainsi même je doutais que les choses ne serait pas facile par la suite. Votre air perdu m'affaira un moment avant que vous m'invitiez à rester dans votre bureau aussi tardivement. De toute façon, je me doutais que tous les autres officiers étaient dans leur quartier mais en alerte au cas où un événement se produirait dans la nuit.
Mais ce fut dans ce calme que je pris place dans le fauteuil que vous me proposiez devant vous alors que la pièce semblait tout aussi calme, le vent s'étant calmé pour faire place à des explications et à la sérénité du moment.


Non, je n'aurais pas pu dormir
avouais-je enfin

A vrai dire, je pensais surtout vous surveillez et veillez à votre bon sommeil pour cette nuit. Mais peut-être serait-ce pour plus tard. Je devais aussi vous faire savoir que je devais vivre avec vous et que la cohabitation n'était peut-être pas dans les idées que vous vous faisiez de notre relation. Calmement, je repliais mes jambes en dessous de la chaise en tentant de mettre de l'ordre dans ma robe. Peut-être devrais-je porter autre chose pour passer moins choquante pour les prochaines fois car après tout, ce n'est pas souvent qu'on a l'occasion de vêtir une si jolie robe. Mes souvenirs s'égarèrent alors sur son histoire qui était aussi la mienne, intacte après la mort. Ses pensées ne me firent pas mal concernant la vie que j'ai pu avoir car je savais qu'une nouvelle m'attendait près de vous, mon commandant.


Je m'appelle Jade ... Jade McFadden, je suis née quelques siècles plutôt à l'époque où ... le bal a prit feu au château. Si vous avez le dossier des anciens officiers de la caserne, vous pourrez aussi avoir le mien dans la liste des hommes et de ses quelques femmes ayant eu pour but de l'intégrer.

Je vous disais ainsi le minimum car je me rendais compte malgré tout que parler de ma vie antérieur serait difficile. Peut-être pas aussitôt. Vous vous posiez des questions sur les choses vous entourant et plus particulièrement sur le fait que ce soit moi qui soit venu vous retrouver. Les explications devaient être donné mais le début m'échappait légèrement. Comment vous dire que je savais que c'était vous et que ses flashs ne portaient que sur vous.

Je vous ai vu ... avec votre uniforme dans mes rêves, dirons-nous. C'est assez difficile à expliquer mais je vais tenter d'être claire dans mes propos. Les anges ont la capacité de pouvoir repérer leur protégé par ses rêves et leur devoir est de le retrouver et de le protéger par la suite ... je vous observe depuis quelques jours, sûrement 3 ou 4, en ne sachant pas comment attirer votre attention ...


Ma place sur le fauteuil ne me convenait guerre, n'était pas habitué à être assise en face de quelqu'un avec qui je parlais. Qui plus est quand il s'agissait du commandant et cette notion de respect me poussa à me lever pour faire le tour du bureau et prendre place au pied de mon protégé, comme pour le sentir plus près de moi. Écoutant vos paroles, je ne pus que rougir à nouveau lorsque vous m'avouiez que vos sentiments risqueraient d'être fort à mon égard. Je ne pus qu'en être flatter sur le moment, ne comprenant pas vraiment comment on pouvait être aussi clair en quelques minutes alors que nous avions encore beaucoup de temps pour nous comprendre. Mais peut-être que le lien qui nous reliait était beaucoup plus fort que je ne le pensais et que la fatigue vous emportait plus loin que moi.
A genoux devant vous, je vous forçais à vous retourner vers moi tandis que je me redressais doucement à votre encontre, prenant vos mains entre les miennes pour les réchauffer de la bouteille d'alcool que vous aviez pu tenir quelques instants auparavant.


J'ai apprécié ce baiser mon commandant ... et je sens que je ferais tout pour qu'une telle situation se répète dans le future mais je voudrais vous dire que j'aimerais que vous soyez heureux et en accord avec vous même la prochaine fois... dans le sens où la précipitation ne soit pas apporter de regret. Nous venons d'apprendre beaucoup de chose en à peine quelques minutes ...

Ma main serra la votre avant que je ne me relève doucement contre vous, prenant l'aise de m'installer sur vos genoux, comme muer par un besoin et un instant primordial. Devant de telle parole, je ne pouvais rester loin de vous sans avoir le besoin de ressentir les battements de votre cœur, comme vous aviez pu le faire quelques instants avant. Aussi, ma main quitta la votre pour se poser sur votre torse à l'endroit où votre cœur battait abondamment.

J'ai envie de croire qu'il bat pour moi .... murmurais-je

Ma voix ne fut qu'un murmure près de vos oreilles et j'eus besoin de votre regard pour prendre mon courage à deux mains afin de continuer. Je n'étais pas encore très sure de telles paroles, surtout lorsqu'elles mettaient leur avenir au premier rang. Pourtant, mes lèvres descendirent lentement près des vôtres, les effleurant d'un souffle.


Je ne vous laisserais jamais bercer d'illusion puisque je n'en suis pas une.. J'aimerais ... je voudrais juste me reposer près de vous et être là dès que chaque moment s'en fait sentir Bhaltair. Je ne me permettrais pas de regarder autre homme que vous lorsque vous hantez mes rêves depuis le début de cette nouvelle vie ... c'est vous que je veux tenir au creux de mes bras
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeMer 29 Oct - 4:32

« Hum… Être là en tout temps va demander que nous cohabitions je crois… Et si chambre commune ne vous dérange pas, mes quartiers sont suffisamment spacieux pour deux. Oh bien sûr, cela n’a rien d’un joli manoir ou d’une petite maison mais je m’y sens bien mieux qu’ailleurs. Et cela signifie aussi partager mon grand lit, autrement il va falloir que l’un de mous deux dorme par terre et la pierre froide n’est pas un matelas idéal… Et faire agrandir mes quartiers serait hors de propos… En toute franchise, je ne vois aucun problème à faire vie commune avec vous Jade. Pour ce qui est d’expliquer votre présence à mes officiers… Et bien je suppose que je suis assez habile pour expliquer votre présence sans faire état de votre vraie nature. C’est étrange à dire mais beaucoup de militaires ont commencés à penser comme moi et à se détacher de la religion. Je vous dirais qu’au moins le tiers d’entre eux est athée, mes plus loyaux éléments, et imposer trop radicalement un changement de vue risquerait de causer bien du tort. La question est : serez-vous en mesure de jouer à l’humaine pour préserver l’unité et l’harmonie de cette caserne? C’est une question délicate j’en conviens mais nous sommes un petit monde à part, en quelque sorte… »

Expliquais-je d’un ton dont la lucidité dissipait tout doute sur un potentiel état de fatigue. Pour que je puisse m’adonner à ce genre de raisonnements à pareille heure, il fallait que je sois bien éveillé… Et bien sûr, je ne restai pas indifférent au fait que l’ange se soit assise sur moi. Je me montrai par conséquent d’une grande douceur, effleurant de mes mains son doux visage, ses épaules et ses bras avant de la serrer dans une tendre étreinte. Si effectivement elle était déterminée à rester à mes côtés, je n’y verrais aucun inconvénient. Comment l’aurais-je pu de toute façon? Il eut fallut que je sois stupide et borné pour penser le contraire. Je n’étais pas moins athée, loin de là. Je n’avais pas mentit en disant que je ne croyais qu’en elle, ce qui était considérablement différent que de croire tout court. Et la confiance dans mes relations avait tendance à primer sur tout le reste. Mais cela… Mon ange devait bien le savoir puisque curieusement elle semblait tout connaître de moi. Ce qui ne m’offensait en rien bien au contraire. Pour bâtir une bonne relation, il faut se dévoiler à l’autre. Dans une bonne relation, il n’y a pas de place pour le secret et le mensonge. Et même mes plus proches officiers auraient droit à la vérité si jamais ils m’interrogeaient : je ne leur avais jamais mentis et je ne comptais pas commencer maintenant. Je me serais autrement montré indigne de ma position…

« Dites moi Jade… Je suis curieux… quel est le rôle du protégé dans toute cette affaire? Jamais je ne croirai que mon rôle est passif et que je n’ai rien à faire de cette relation ange/protégé… il doit bien y avoir des devoirs ou quelque chose à faire comme je ne sais pas moi… Euh… Non en effet rien ne me vient en tête sinon une plaisanterie. Ah bien pourquoi ne pas la raconter? J’aime faire de l’humour, cela détends bien souvent l’atmosphère… Cela va comme suit : Un renard parlant, un noble pauvre et une petite fille se promènent ensemble sur un sentier. Ils voient devant eux une pièce d’or au milieu de ce même chemin. Ma question est : lequel de ces trois personnage va ramasser la pièce d’or? La petite fille, évidemment car les deux autres personnages n’existent pas! »

Cette blague là avait animé plus d’une réception entre officiers et notables de la ville, plusieurs réunions et divers rassemblements de soldats. Je ne m’en lassais jamais et elle avait fait rire tant de personnes… que voulez-vous, on tient à ses classiques… Les anges avaient-ils le sens de l’humour? Bonne question… Je me rendis vite compte que j’ignorais tout de leur condition…
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeMer 5 Nov - 16:08

Remarquant que vous aviez prit l'habitude de tout annoncer d'une traite sans pause pour que personne ne puisse vous interrompre, je vous écoutais parler calmement en sachant que vous en faisiez sûrement de même à chacun de mes mots. J'avais pris place sur vos genoux comme d'un besoin ou d'une envie irrépressible de regagner des forces, comme si je venais de me rendre compte de la force que j'avais retrouvé en vous. C'était donc bien vrai ... les anges avaient le pouvoir de reprendre une puissance une fois leur protégé trouvé et qu'ils restaient avec lui. C'était une assez bonne chose car la matérialisation de mes ailes semblaient m'avoir couté quelques forces que j'avais sous estimé jusque là. Et vos genoux, contrairement au fauteuil semblait être plus confortable et accueillant que nul autre.
Je lui adressais alors un sourire poli alors que vous sembliez faire une pause dans vos explications ou plutôt une petite mise au point concernant ma présence qui deviendrait quasi permanente. Je me doutais bien qu'une femme à vos cotés, mon commandant, ne passerait pas inaperçu et que bon nombre de ses officiers se demanderaient comment se faisait-il que nous soyons aussi proche en si peu de temps. Surtout que je n'étais fichée que dans les registres appartenant au siècle dernier, ce qui pourrait que semer le doute chez tous les habitants de Nemausus. Et vous n'aviez point besoin de cela à l'instant précis.


J'ai les moyens de passer totalement inaperçu vis à vis de vos officiers Bhaltair ... comme vous avez pu le constater ses derniers jours, je vous épie sans que vous ne sachez la source probable de cette attention. Je peux devenir invisible aux yeux de tous les autres sauf les vôtres ... peut-être que cela vous facilitera bon nombre de choses si jamais vous deviez partir en mission et que je dois rester à vos côtés sans me faire voir ...


Une petite hypothèse que je vous faisais voir pour vous faire comprendre qu'il y aura toujours une solution entre nous. Pourtant, j'avais entendu que vous vouliez que je prenne place à vos cotés dans vos quartiers pour que nous puissions nous voir plus souvent. Aviez-vous comprit que les anges devaient impérativement avoir leur protégé sous les yeux ou vouliez-vous simplement me garder près de vous, après toutes vos déclarations qui me faisaient encore rougir? De la même façon, j'inclinais la tête positivement pour vous donner une autre réponse.

Mais si toute fois, vous désirez à ce que je reste dans vos quartiers à votre retour, je prendrais une autre identité pour me faire recenser dans les bureaux de Nemausus. Une nouvelle arrivée qui ne pourra poser de problème à personne ... je suis prête à garder le secret mais vous devez impérativement en faire autant ... personne ne doit le savoir commandant, même si ce sont vos amis ou vos officiers, il ne faudrait pas moins d'une oreille indiscrète pour semer une panique encore plus grande ...


Vous vous montrez alors d'une douceur que je n'avais pas vu alors de votre part, comme si la personne que vous étiez en buvant ses verres de Whisky s'était éclipsé dans le décuvage express dont vous veniez d'être victime. Vos mains sur mes épaules caressaient ma peau nue à cette endroit, effleurant les quelques plumes de ma robe de bal. Un sourire s'arracha de ses lèvres lorsque vous me serriez dans vos bras, partageant votre chaleur avec la mienne. Je ne pus que vous caresser le dos tout en faisant absolument tout pour que vous vous sentiez bien. Peut-être veniez vous de vous rendre compte à nouveau de l'évidence qui s'installait entre nous. Mais je sentais que vous vous posiez des questions à me propos, plus que mon simple prénom ...
Le rôle exact du protégé? A vrai dire, j'en avais pas la moindre idée. Enfin, disons que si, puisque j'ai pu parler à certains des miens pour comprendre ce qui se passait. Comment vous dire de faire attention et que j'étais un peu venue à vous pour vous « materner »? Prenant mon temps pour choisir les mots exacts, je passais mes mains sur le col de votre chemise pour le desserrer encore un peu plus, comme pour évacuer la petite gène que j'avais.


Les humains sont en danger ... mes miens ne sont pas les seuls à être revenu mais il y a aussi d'autres entités venus pour vous détruire et pour détruire Nemausus ... si mon rôle est de vous protéger contre les forces maléfiques de ses entités, votre rôle serait d'éviter un maximum leur contacte pour ne pas tomber sur les innombrables pièges qu'ils pourraient vous tendre. Mais ne vous y méprenez pas, je ne serais pas là à vous surprotéger telle une mère poule mais surtout pour vous empêcher ses entités de vous atteindre ...

Je souriais maigrement à votre blague comme si vous me traitiez alors comme votre égal au point de vous laisser aller comme vous êtes à votre humble habitude avec tous ceux qui vous entoure. Cela me faisait plus que plaisir que vous ne perdiez pas de votre contenance face à une situation pareille qui pourrait vous faire des cheveux blancs. Mais vous le preniez bien à mon goût et je ne pus que vous sourire davantage avant de vous embrasser le coin des lèvres, par pur remerciement. M'attardant légèrement en gardant les joues rosies par cet acte, je ne pus m'empêcher de vous renvoyer l'ascenseur:

Savez vous pourquoi les étoiles brillent le soir?
demandais-je en ouvrant d'un geste les rideaux qui nous séparait du ciel voilé par la tombée de la nuit

Approchant mes lèvres de votre oreille, je vous murmurais la réponse comme un secret.


Parce que la Lune a peur du noir
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeJeu 6 Nov - 3:17

« Parce que la lune a…?! HAHAHAHAHAHA! »

J’éclatai de rire, me tapant les cuisses tellement je riais. Encore heureux que Jade se soit levée pour aller ouvrir le rideau sinon ce réflexe si commun à mes éclats de rire aurait fait sa part de tort. C’était en effet une excellente plaisanterie et je ne serais pas près de l’oublier! De façon générale, les meilleurs traits d’esprit étaient ma spécialité mais celle là battait des scores! Ah décidément, la compagnie de l’ange ne serait pas banale, j’en étais sûr désormais! D’ailleurs, une question me passa par la tête. Si l’ange et le protégé dépendaient tant l’un de l’autre, était-ce alors là une raison normale que de soudainement sentir une sorte de manque dès la seconde où je n’avais plus de contact physique avec ma protectrice? Ou alors était-ce les liens nous unissant qui étaient trop fort, qui avaient besoin de temps pour s’assouplir? Ou un mélange entre le lien et l’amour? Allez savoir. Quoi qu’il en soit, il n’en fallut pas beaucoup pour que l’ange se retrouve de nouveau assise sur moi, prise de nouveau dans une douce étreinte. Je ne voulais pas la quitter, étrange paradoxe pour le protégé devenu d’une certaine façon protecteur… Je voulais rester auprès de Jade, ne pas m’en séparer, profiter de cette chaleur réconfortante… Ce qui manquait en somme dans ma vie tout ce qu’il y avait de pas banal… Car même en étant un leader juste et bon, il n’y avait que de la place pour un au sommet et je l’avais apprit à mes dépends, en quelque sorte. J’avais de bons amis, des subordonnés loyaux mais malheureusement, ils ne pouvaient m’assister dans ma propre tête pour démêler tous les problèmes présents, entre le recrutement, l’achat de livres pour les soldats, les enquêtes et tout le reste…

Et là les choses changeaient du tout au tout, ce qui allait et me faisait déjà un bien fou. Était-ce là le fruit d’une imagination rendue dominante sur la raison ou alors la réalité? Tout me semblait si… Merveilleux, si hors de mon triste ordinaire… Et les choses me semblaient si floues… Je disais et faisaient des choses que de moi je n’aurais cru possible… Mes lèvres retrouvèrent celles de l’ange une fois encore, cette fois le baiser se faisant plus passionné, plus intimes, accompagnées dans cette gestuelle du cœur par mes mains, comme si mon cœur avait sa propre volonté, indépendante de ma raison… Comme si mon être se souciait bien du monde pour aimer Jade, pour être encore plus près d’elle, comme pour en capturer un souvenir visuel, une odeur, un toucher… Si c’était cela que l’amour, la chose en soit était loin d’être désagréable. Et toutes ces sensations, euphorie, allégresse, joie, bonheur… Et bien sûr, comme tout corps normalement constitué, certaines hormones se mettaient en activité. Les anges avaient réputation de perfection et d’objets du désir de bien des mortels et il sembla que je n’y fasse pas exception, malgré ma droiture, mes principes et ma logique. Mais peut-être était-ce le propre des anges, d’aimer et d’être aimés en retour. Et tant qu’à philosopher sur le sujet, si la relation ange/protégé était plus qu’une simple affaire de surveillance? S’il s’agissait de ces fameuses âmes sœurs dont on parlait tant? Des questions sans réponses, des pulsions difficiles à retenir, des gestes échappant au contrôle de l’esprit, des sensations défiant les sens… cela tenait plus du rêve et du merveilleux que de l’univers du concret et du matériel. Et les mots, les mots qui venaient d’eux même, sans arrière pensée ni mauvaise intention, le contraire de ce qui était propre à l’être humain dans sa trop grande majorité…


« Je t’aime Jade, de tout mon être. Mon cœur, mon cœur, mon âme… Sont à toi. Tu en es seule maîtresse désormais. Toutes les fibres de mon être vibrent pour toi, le désir et l’amour me consume tandis que la passion me dévore… »
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeJeu 6 Nov - 17:40

Je savais pourtant que ma petit blague n'était que purement romantique mais je n'avais pas pu m'empêcher de vous la présenter à ce moment là. Dans vos bras, je ne pensais qu'à vous faire du bien et à vous apporter tous ce que j'avais de moi et que je pouvais vous faire partager. En plein milieu de cette pensée, vous n'avez fait que rire à ma farce alors que je rougissais de ma propre plaisanterie. En quelques secondes, par votre intervention, nous ne pouvions que rire ensemble et cette perceptive me réjouissait d'avance.
Pourrions-vous avoir des rapports aussi simple en temps normal? De parler de tout et de rien sans que rien ni personne ne nous en empêche? Après tout, j'avais juste envie que nous soyons nous-même malgré nos deux conditions. En plein dans ses pensées, vous réussissez alors à nouveau à me concentrer sur vous lorsque vos lèvres vinrent happer les miennes dans un baiser beaucoup plus prononcé que la première fois. Je ne pus que prendre votre visage entre mes mains et en caresser tous ses traits en même temps, savourant votre goût et votre présence.
Reposant finalement mon front contre le vôtre, je respirais votre souffle avec douceur alors qu'une simple chaleur vint me chatouiller la peau, partout où vous posiez vos mains. Cette infini tendresse que vous me montriez à cet instant ne faisait que me réchauffer et attiser ma surprise à chaque instant. Je ne soupçonnais en rien ce trait de caractère chez vous, comme pour tous officiers. Métier pour le moins dangereux qui nécessitait un sérieux sans égale avec une autorité foudroyante en toute circonstance. Je ne pouvais qu'être heureuse de savoir que vous étiez humain avant tout le reste et que je pouvais encore vous toucher ... En retour à mes réponses, vous restiez muet, comme si vous réfléchissiez encore. A vrai dire, je devrais sûrement vous laisser méditer la dessus pour la fin de la soirée étant donné que vous en aviez apprit beaucoup en une seule traite. Information difficile à digérer quand on est en plus athée de sang certainement ... Mais vos paroles me firent l'effet d'une explosion de sensation.


Bhaltair ... ne pus-je que te murmurer

Tu étais soudainement passer à un tutoiement, comme s'il était normal à présent que cette proximité nous rapproche. Pourtant dans tes mots, le respect était toujours présent et cette déclaration ne fit que mettre du baume au cœur. Les minutes où j'ai cru te perdre semblaient être loin. Mon regard erra alors sur ton visage, détaillant chaque trait qui faisait de ta personne sévère mais néanmoins aimante à mon égard. Je voulais que ses sentiments ne soient qu'à moi à présent. Je plongeais alors dans ton regard, y décelant une lueur que j'avais hâte d'en apprendre encore plus. Je voulais te connaître au delà de tous ce que j'ai pu savoir de toi en quelques jours.


Je t'aime aussi ... et je voudrais être la seule qui compte à tes yeux. Plus qu'une femme au monde ... je suis venue à toi mais je n'espérais tellement pas de toi à mon arrivée ... Tu ne fais que combler tous ce que j'attendais au fond sans me l'avouer... tu me surprendras toujours par ses élans soudain ...


Mon regard à ton encontre était emprunt de tendresse et de désirs. Je ne voulais que te combler en retour par tous ses sentiments qui semblaient me submerger et t'atteindre. Aussi, je me penchais doucement à tes lèvres pour les cueillir tandis que mes mains s'égaraient près de ton cou, caressant les zones sensibles de chaque être humain. Embrassant tes lèvres, je les quittais pourtant subtilement au bout de quelques secondes pour te sourire avec une certaine timidité. Je n'avais jamais été aussi proche d'un homme auparavant, mise à part les officiers avec qui j'avais été formé avant le bal. Les entrainements et la formation avait duré quelques mois mais assez pour s'être côtoyer assez souvent. Surtout qu'une femme dans ses lieux se voyait très rarement dans un monde exclusivement masculin et j'avais eu du mal à pouvoir y percer malgré les préjugés. Me coupant même les cheveux et me rendant peut-être un peu moins féminine pour l'occasion. Mais je n'avais à présent plus rien de cela aujourd'hui. De mes longs cheveux roux qui étaient à présent d'un rose étrange et vêtue de sa robe de bal, j'étais plus femme que jamais dans les bras de mon ... de mon ... compagnon.
Cette pensée me fit sourire tandis que je détaillais de plus en plus tes traits qui étaient aussi emprunt d'une tendresse sans égal à mon égard. Je te voulais pour moi et cette possessivité me donna presque un élan de désir que je fis taire tout de suite.


Tu es tellement beau ... murmurais-je en posant mes iris sur tes lèvres
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Bhaltair Fergus Ceanntigh
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeJeu 6 Nov - 21:00

« Ce n’est pas bien de mentir tu sais… À côté de toi je suis peu de chose, un insecte devant une déesse… J’ai presque honte de poser les yeux sur toi, de te toucher… Tu es tellement… Tellement plus, mieux, supérieure aux simples humains que nous sommes… J’ai l’impression d’être un vulgaire barbare se risquant à toucher une œuvre d’art… »

Dis-je d’un ton vrai et humble tandis que mes mains partirent du haut de ton corps pour en dessiner chaque contour, pudeur gêne ou honte s’effaçant pour me laisser explorer toutes les parties de ton corps parfait… Mais j’aurais pu applaudir de façon enthousiaste que j’aurais sans doute obtenu le même effet tant cette perfection qui était tienne semblait te nimber d’une aura… Évidemment, tu aurais été n’importe quelle autre femme, je ne me serais jamais permit ce genre de folies… Mais avec toi, mon excentricité prenait son sens propre. Si pour te rendre grâce, il fallait que je passe outre les convenances, si pour couvrir ton être de compliments et de louanges je devais pour ce faire poser mes mains de profanes sur l’intégralité de ton corps, je le ferais sans hésiter. Pour toi, pour te rendre respect et grâce, j’étais prêt à me plier à tout ce que tu pourrais demander de moi. Et c’est sans honte que mes yeux se posaient sur toi alors qu’un moi sans amour eu sans doute critiqué la nudité de tes épaules et aurait cherché à les cacher… Mais avec cette nouvelle facette de ma personne, même la nudité perdait son caractère offensant. Le cœur avait sa raison et sa logique alors que la raison seule n’avait aucun sentiment… Et avec toi, c’est le cœur et uniquement le cœur qui battait la mesure avec le tien dans une harmonie et un synchronisme parfait. S’il restait le moindre doute en moins que tu ne fus pas faite pour moi, malgré mon statut bien inférieur au tien, il fondit vite comme neige au soleil pour ne laisser qu’un homme transi d’amour…

« Je comprends maintenant pourquoi la nuit noire existe… C’est parce que la lune et les étoiles ont honte car tu es plus radieuse et plus lumineuse qu’elles… Elle se cachent pour ne pas ternir ta beauté et ta gloire…»

Et sur ces paroles je l’embrassai à nouveau avec cette même infinie passion, prolongeant ce baiser jusqu’à en perdre le souffle, complètement dépendant d’elle… Le souffle de ma belle, ton souffle, était devenu le souffle de ma vie, tes lèvres étaient devenues la certitude que notre amour existait toujours et que par extension j’existais… Jamais je ne fus aussi content que la nuit soit si longue car avant l’aube, nous aurions le temps de dire et de faire bien des choses. Car qui ne sait pas profiter pleinement du moment ne sait pas profiter de la vie et quand on est officier, on apprend à savourer chaque seconde, une à la fois. Et je peux te le garantir mon aimée que ces secondes là, je les savouraient par petites gorgées pour ne rien en perdre…

J’avais à peine reprit mon souffle que j’attendais ta réaction. Tu t’étais montrée douce mais aussi… Timide? Réservée? Et cela me rendait anxieux. Et si cela signifiait qu’il subsistait un doute en toi, que nous n’étions pas exactement sur la même longueur d’onde en matière d’amour? Que ce que je t’offrais, tu ne pouvais pleinement me le rendre pour une obscure raison? Bien que mon cœur continua de battre, il espérait que comme moi tu balaierais de la main ces ultimes barrières et que comme moi tu t’abandonnerais à ce que te dictais ton cœur. Était-ce un vœu pieu et égoïste ou la base d’un espoir légitime? Je ne le savais pas évidemment. Mais qu’importe, j’attendais quand même de voir dans le miroir de nos âmes et de nos cœurs la même mesure, la même musique, douce, belle, vraie et enivrante…
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeVen 7 Nov - 11:26

Je t'en prie, ne dis pas ses choses qui te dénigre .. tu étais quelqu'un bien avant moi et nous serons ensemble à présent ... je n'ai rien d'extraordinaire à tes cotés. Dans cette ville, tu incarnes la sagesse, le pouvoir et surtout la réussite ...

Malgré tes premières paroles, tu laissais aller tes mains sur mon corps, le frôlant comme un cristal précieux que tu n'avais jamais eu l'occasion d'avoir auparavant. Ce nouveau chez toi me fit trembler légèrement, comme si j'étais la première à pouvoir te toucher autant sentimentalement. Serait-ce mon pouvoir ou ce charme entre les liens ange et protégés qui me poussaient à ressentir la même chose? Tu semblais si doux avec moi, si attentionné que je ne pouvais m'empêcher de trembler malgré la proximité chaleureuse de nos corps.
Je fermais alors les yeux, savourant ton contact sur mes épaules, les dénudant presque encore un peu pour ta simple convenance. Je remerciais la providence d'avoir pu fermer la porte avec grand soin nous laissant seul dans cette pièce où tu passais le plus clair de ton temps sur les affaires de la ville. Tes gestes étaient doux et passionnés alors que son regard exprimait ses sentiments avec 100 fois plus de sincérité. Mes joues s'empourprèrent tandis que je fermais les yeux sagement en retenant un soupire qui dépassa pourtant la barrière de mes lèvres. Mes mains glissèrent sur ta joue pour en caresser ses traits presque parfait qui m'était destiné dans tous l'Amour que tu me portais.
Et c'était définitivement ce sentiment que tu partageais avec moi en ce moment alors que rien ne nous prédestinait à nous rencontrer dans d'autres circonstances. Doucement, je frôlais de mes doigts ton cou pour me diriger vers ta nuque, la resserrant légèrement pour t'approcher de moi et nous rapprocher de la même façon.
Assise telle une amazone sur tes genoux, je ne pouvais esquisser un geste sans manquer de tomber mais je ne pouvais me mettre autre position pour rester plus près de toi. Tes paroles me firent sourire alors que tu continuais tes louanges sur moi. Mais ne me donnant pas l'occasion de te répondre, tu m'embrassais vivement, comme mué par un instinct que je commençais à partager. Tes mains sur moi semblaient avoir le don de me rendre toute chose, mes genoux flageolaient presque et je ne doutais pas que je serais par terre si je n'étais pas assise. Mon cœur semblait se gonfler à tes paroles et à tes gestes qui me redonnaient une force que je n'avais espérer. Comme si je me sentais prête à redonner un coup d'aile pour t'emmener loin avec moi. Tu étais ma force et ton Amour m'en donnait encore plus que ce que j'espérais ... tu allais au delà de toutes mes espérances Bhaltair.


Amour ... je n'existerais et brillerais que pour tes yeux ... qu'importe ce qui m'entoure, ce qui nous englobe, je ne veux que briller pour toi et faire de ses étoiles notre toit ...

Tu m'attendais dans ses paroles tandis que ton front se plissait légèrement face à cela. Pourtant je te souriais alors que j'étais à présent sure et certaines de comprendre pourquoi j'avais pu être trop surprise par ce retournement de situation. Je n'étais pas dans l'état d'accepter ton Amour mais bien au contraire, j'étais dans l'état de te donner le mien à présent, comprenant de mieux en mieux dans quelle mesure je retrouvais des forces qui s'était affaibli pendant que je te recherchais encore. Mon regard errait dans le tien avant de s'y plonger sans condition. Toutes les cellules de ma peau hurlaient ton prénom, suppliant d'avoir encore tes caresses. Ma main qui s'étaient égarés sur ta nuque la lâche légèrement avant que je m'approche de toi, collant mon front sur le tien.
Mon souffle se mêla alors au tien alors que je murmurais tendrement à tes lèvres tous ce que je voulais à cet instant.


Je respire pour toi, je vole grâce à toi. Alors permet moi de rester à tes cotés encore longtemps pour vivre et sourire à tes cotés encore de nombreuses fois. Je veux entendre nos cœurs battre à l'unisson, que je puisse prendre ta main et te guider sur le chemin que nous choisirons ensemble ...

Bhaltair, savais-tu à cet instant à combien à la seconde battait mon cœur pour toi? Je n'étais peut-être plus une humaine mais ce corps que j'avais retrouvé en devenant un Ange avait toujours ce bout de muscle qui savait être attendrit et bercer par des mots aussi doux que les tiens. J'eus alors l'envie de posséder tes lèvres, murmurant encore et encore de me toucher de mille et une façon pour faire naître ses irrépressibles papillons de mon ventre. Pourtant, notre proximité faisait déjà une bonne partie du travail. Alors je ne pus que frôler tes lèvres avec les miennes, les happant légèrement pour te faire voir que j'étais à présent sure de mes choix et de ma destinée à tes cotés. Sans que je puisse le comprendre, mes jambes se muèrent presque toutes seules pour se retrouver de part et d'autres de ta hanche, toi qui était toujours assis. Relevant légèrement ma robe blanche jusqu'au genou, je n'avais cesser de t'embrasser pour te rapproche de moi, glissant mes mains sur ton dos pour gouter à nouveau à ton parfum qui enivrait mes narines.

Je te veux pour moi et je ne veux partir trop loin de toi à présent ... serre moi encore dans tes bras Bhaltair
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeVen 7 Nov - 18:53

Pourquoi aurais-je refusé de te serrer à nouveau contre moi? Et puis du reste, ta nouvelle position rendait la chose plus aisée et plus agréable. Cette intimité complice qui se développait entre nous n’était pas sans me plaire et je dus même admettre que je m’en réjouissais. Et en cette époque où le conservatisme était de mise, surtout à Nemausus, tu me fis voir plus de chair que n’en aurait autorisé un gardien du dogme et ce fut à mon tour de rougir. Gêne pour la vue ou une pensée pas très catholique? Je n’aurais su le dire. Dans mon esprit, désir, amour, passion et une demi-douzaine d’autres sentiments s’entremêlaient sans que l’un ne vienne prédominer sur l’autre. Faiblesse humaine ou typiquement masculine que d’avoir ces pensées et ces émotions? Là encore je n’aurais su le dire car le fond de ma pensée n’était pas de t’avoir dans mon lit, non non et trois fois non mais plutôt que de te voir… Toi. Pour ce que tu étais sans le carcan des vêtements, pour admirer toute la pureté de ton être. Mais je refoulai ces pensées et en mon for intérieur, j’espérais que les anges ne pouvaient lire ce qui venait en pensée superficielles dans les esprits. Par peur de ta réaction sans doute. Chose certaine, c’est tout mon conditionnement qui était mit à rude épreuve pour ne pas laisser certaines manifestations naturelles chez l’homme faire leur apparition. Si pour toi je devais consentir à tous les sacrifices, à aller chercher la lune morceau par morceau ou vider l’océan à la cuillère, soit. J’en étais prêt à renier mon statut d’homme et par extension d’être humain si cela nous permettait d’être encore plus près l’un de l’autre. Comment pendant toutes ces années avais-je pu vivre sans ta présence? Peut-être parce qu’on ne peut désirer ce que l’on ne possède pas après tout… Mais maintenant, chose certaine, je savais que jamais je ne pourrais me passer de toi et que je préfèrerais mille morts qu’à une fin d’existence sans toi. Et même si c’était moi le protégé, cela ne m’empêcherait pas de veiller sur toi. Et que dire de tes paroles, baume pour l’âme et pour le cœur… Et ce cœur qui battait si fort que j’avais l’impression qu’il me sortirait de la poitrine…

Je me décidai à changer de tactique. Mes lèvres quittant les tiennes, ce sont tes épaules nues que j’embrassai dont la douce peau pareille à la plus pure des soies me procurait mille et une sensation, pour remonter vers ton cou puis tes joues et tes lèvres avant d’approcher ma bouche de ton oreille pour te murmurer mille mots doux et tout autant de petites phrases qui étaient autant de témoignages de mon amour ardent pour toi. Sitôt ces mots et paroles prononcées, je retournai couvrir tes lèvres des miennes, ne désirant plus les quitter, nos regards ne faisant qu’un. Était-ce un frisson plus prononcé que je sentis en toi lorsque ma main brava mes ultimes réserves pour aller se poser le plus près possible de ton cœur, bravant la barrière de vêtements pour se poser à même la peau? Et si c’était le cas, qu’était-il ce frisson? Anticipation, indignation, plaisir, colère? J’espérais tout du moins que le sentiment lui était à tous le moins positif, mieux encore, noble comme l’avait été le geste. Et j’eus l’impression de fondre sur place en sentant ce battement rapide mais régulier qui battait la mesure avec le mien… Ma main resta longuement sur ton cœur, ma chaleur devenant vite ta chaleur, toujours liés l’un à l’autre par ce baiser passionné qui semblait ne jamais avoir de fin, comme si par une force qui n’était pas humaine tu prolongeais mes réserves d’air pour que jamais ce baiser ne se termine… Peut-être était-ce mon imagination mais il me sembla qu’il se prolongea pendant de longues minutes, bien au-delà de ce que j’aurais pu faire en tant normal… Il me sembla aussi un peu plus… Sauvage, moins réservé, moins timide, comme si nous trouvions l’un dans l’autre la force de faire tomber les derniers vestiges de gêne qu’ils nous restait… Mais encore là, peut-être était-ce le doux délire d’un homme amoureux…
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeMar 11 Nov - 14:21

Je mettais progressivement un doigt sur tous ses sentiments qui venaient de changer en si peu de temps. Une simple approche avait suffit pour que je ne puisse pas te quitter et qu'il était à présent certain que tu en ferais de même, quelques soient les circonstances. Cette chaleur m'avait alors envahit le cœur et mes gestes s'était presque automatique devenu lent, sensuel sans même que je n puisse contrôler ma féminité. La reliure de ma robe au niveau de l'épaule s'était légèrement affaissait pour dévoiler la légère marque des coutures sur ma peau mais je la remettais rapidement en place d'un simple geste de l'épaule. Celui ci eu pour conséquence de me rapprocher un peu plus de toi, rapprochant mes jambes près de ta taille et regagnant encore un peu plus ta chaleur. Mon respect pour toi était toujours présent et je ne pouvais que faire attention à la moindre de tes réactions pour pour agir en conséquence. Je te mettais devant moi afin de faire ton bonheur qui passait bien avant le mien.

Pas un mot ne fut échanger durant cet instant que je savais passé pour nous et loin de mot. Je sursautais alors presque violemment quand je sentit tes lèvres sur mon épaule, embrassant une peau qui semblait aussi vivante qu'il y a un siècle. Ce nouveau me fit presque trembler de joie alors que mon visage se relevait en arrière, savourant ce contact en plus haut point. Je m'empêchais de glisser mes mains dans tes cheveux à cet instant là, préférant me mordre la lèvre sans que tu puisses le voir. D'étranges papillons semblaient voler dans mon bas ventre, cognant les parois à chacun de tes gestes. Je savais de quoi il s'agissait et quelle en était la cause exact ... vous étiez au creux de mes bras, remontant doucement vos lèvres contre les miennes pour les emporter dans un baiser passionné, qui n'avait rien à voir avec le premier, ni le deuxième. Le dénuant de timidité et de rétention, nous nous laissions progressivement aller alors que je sentais ta main sur la peau nue de ma poitrine au niveau de mon cœur. Cela faisait bien des fois que tu avais réitéré ce simple geste et je devinais que tu voulais simplement m'entendre vivre à tes cotés. Un doux sourire vint sur mes lèvres, l'imprimant entre deux baisers alors que je sentais tes questions et tes doutes vis à vis de ce que nous allions peut-être faire. Il ne fallait pas être plus qu'une simple femme pour comprendre que notre élan nous emporterait loin ce soir si nous ne nous contrôlions pas.

La question était de savoir si nous le voulions maintenant. Beaucoup de choses semblaient se précipiter à cet instant et je ne savais point où donner ma tête. Entre ses papillons au creux de mon ventre, tes baisers, ta main et tes regards beaucoup trop explicite pour une femme telle que moi. Alors que je collais mon front contre le tien à nouveau, tentant comme de les connecter en posant mes mains sur ta tempe, je reprenais mon souffle dans un baiser qui m'avait à la fois tout retiré et tout donné. Mon cœur battait encore à la chamade, surtout à l'unisson avec le tien encore une fois. Je devais t'assurer que le moindre de tes gestes me faisaient un effet surprenant. Mes lèvres quittèrent ton front où j'avais déposé un baiser pour venir parcourir tous le reste de ton visage, embrassant le bout de ton nez, tes joues, le coin des lèvres, le menton jusqu'à ce que je puisse me réfugier sans honte au creux de ton cou, embrassant la chair tendue. Mon souffle chaud vint alors frôler ta peau alors que je resserrais progressivement mes genoux pour me rapprocher de toi, collant presque mon bassin contre le tien. Je n'avais pas envie de te cacher à quel point je me sentais bien dans tes bras et à quel point j'en avais besoin à cet instant. Ton odeur et ta chaleur m'enivrait et me faisait presque tourner la tête mais mes lèvres attaquaient lentement son cou, l'embrassant, le happant presque pour marquer son territoire.

Je m'écartais lentement, comme pour faire revenir mes lèvres sur les tiennes sans forcément les embrasser à leur tour. Je jouais, j'avais envie d'être Dame tentation pour tes yeux et ressentir à nouveau cette fougue qui faisait vibrer mes papillons. Mon regard se voilà alors presque de désirs à ton encontre et je ne fis pas d'effort de le cacher sous une montagne de timidité. Répondant presque à une question muette que tu t'étais posé précédemment, je me levais de tes genoux pour reposer mes pieds sur le sol et prendre ta main pour te demander de te lever et de me suivre. Les bureaux étaient bien l'endroit où tu vivais le plus lorsque tu travaillais ou pas, mais il y avait une autre pièce à vivre qui demandait sûrement à se faire connaître et apprécier. D'un sourire malicieux et complice, je t'invitais à me suivre pour pouvoir t'embrasser plus présentement ailleurs. Tes quartiers étaient une de mes premières idées depuis le début. Que ce soit pour une discussion personnelle et que ce soit pour maintenant. Je voulais aussi découvrir dans quelle condition tu vivais et si je pourrais me faire une place dans tes appartements, pour t'attendre le soir après que tu ais fini les paperasses à chaque fois ... Ma main se laissa tomber sur ma robe pour la lisser légèrement, tentant de retrouver un aspect correcte devant toi. J'avais conscience que mes cheveux devaient être en bataille et que ma robe devait être relevé à quelques endroits après m'être assise comme une cavalière sur tes genoux. J'avais envie de te plaire à cet instant, laissant tomber mes yeux bleus perles sur toi, les couvant d'attention et de tendresse.


Viens ... murmurais-je en me cambrant légèrement, sentant à nouveau ses papillons à chaque fois que je croisais ton regard
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Bhaltair Fergus Ceanntigh
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MessageSujet: Re: De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade)   De quoi vous donner mal à la tête (PV Jade) Icon_minitimeMar 11 Nov - 16:17

Venir… Te suivre… Au bout du monde et au-delà s’il le fallait et ce sans hésiter. Pour toi, j’étais prêt à toutes les concessions, à tous les sacrifices… Et plus encore si nécessaire. Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour t’emboîter le pas et te suivre, reconnaissant un trajet que je faisais presque mécaniquement à chaque jour. Nous arpentâmes les couloirs de la caserne, croisant quelques paires de gardes qui ne semblèrent même pas te remarquer. Était-ce la providence elle-même qui nous accordait cette faveur pour ne point venir troubler cette nuit de parfait bonheur? Je n’aurais su le dire et très franchement, cela avait fort peu d’importance à mes yeux. Du moment que nous étions ensemble, le reste m’importait bien peu. Nous en étions à peine à la moitié du trajet quand, cédant derechef à une autre impulsion, je te pris dans mes bras comme les princesses de jadis, t’amenant de cette façon digne de conte de fée jusqu’à mes quartiers. Spartiates, simples, sans être luxueux, seul mon grand lit se démarquait du lot. Assez grand pour nous deux, c’était pourtant sans penser à ce genre de détails que l’artisan qui me l’avait offert le jour de ma nomination l’avait créé. Il fallait toutefois reconnaître que bien qu’il me causa toujours un certain embarras, détestant avoir des différences dans mon style de vie comparativement à celui de mes loyaux subordonnés, je n’en fus jamais aussi content que ce soir. Te supportant pendant quelques instants d’un seul bras, j’en profitai pour verrouiller la porte avant de te déposer avec le plus grand soin sur le lit, un sourire qui en disait long sur ce que mon cœur chantait pour toi. Car les battements de ce cœur n’étaient pas que de simples pulsations marquant un tempo régulier et qui garantissait que je vivais, loin de là, c’était l’expression de tout mon amour pour toi. Nouveau baiser, tout aussi passionné, puis je pris place à tes côtés sur le lit. Et je l’avoue, je dû mobiliser toutes les ressources de mon contrôle personnelle pour ne pas te faire tomber sur le dos et te couvrir de baisers, comme pour rendre hommage à ton être, si bon, si doux, si vivant… Non, il ne fallait pas brusquer les choses et j’avais toujours eu pour partie intégrante de mon modus operandi de laisser la femme décider su moment où elle était à l’aise pour entreprendre quelque chose. Il fallait bien l’avouer, dans l’armée, les femmes étaient rares mais jamais je ne les forçais à entreprendre telle ou telle démarche. Oh j’aurais fait un marieur des plus efficaces car je repérais d’instinct les futurs couples mais ce n’est pas moi qui les rapprochais évidemment. Et dans la situation actuel, si nous devions passer à un autre point, une autre étape dans nos relations du moment, je voulais que tu en sois seule juge. On a beau être homme et être contrôlé par ses pulsions, il n’en demeure pas moins que l’on puisse aussi être un homme de principes et de moral qui laisse volontiers ce côté plus primaire de l’homme de côté pour offrir à la femme le plein contrôle de la situation. Nous vivions dans une société où la femme devait se subordonner à l’homme mais j’en avais décidé autrement. Cette nuit serait ta nuit, tu en ferais ce que tu voudrais, tu mènerais la danse et si nous devions devenir plus intimes à un autre moment…Et bien je serais un quelque peu déçu, pour être bien honnête, mais mon respect pour toi éclipserait mille et un… Mécontentements. Et bien sûr, je voulais voir de mes propres yeux ce que toi tu étais capable de faire. Tu avais été de nous deux celle la plus en contrôle d’elle-même ce soir et j’étais de plus en plus curieux de te voir suivre uniquement ton cœur en oubliant le reste. Si tes délicates attentions suffisaient déjà à me faire fondre, je ne pouvais que m’imaginer de façon fragmentaire ce que ce serait quand enfin, loin de toute oreilles ou yeux indiscrets, au cœur de mon sanctuaire tout personnel, tu déciderais de laisser pleinement parler ton cœur. Car comme le mien, il devait avoir sa raison propre et sa forme de langage toute personnelle qu’il me tardait d’apprendre. Et pour toi, douce Jade, j’étais prêt à passer mille ans pour en déchiffrer les arcanes…

HJ: La suite ici.
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