Nemausus
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Nemausus

Nemausus. 17ème siècle. Après un bal masqué ayant mal tourné, la ville perd peu à peu pied... supporterez-vous la volonté divine ?
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-34%
Le deal à ne pas rater :
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 – 100Hz HDR 10+, ...
919 € 1399 €
Voir le deal

 

 Oh, un masque (Terrence)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Oh, un masque (Terrence) Empty
MessageSujet: Oh, un masque (Terrence)   Oh, un masque (Terrence) Icon_minitimeJeu 20 Nov - 5:15


Elles étaient trop nombreuses, envahissantes même. Toutes ses commères qui se pressait autours de Nelu au puits de Nemausus. Normal, habituel, mais cette fois, elle en avait après lui, le moine, si discret et parfois réservé…Une agitation insoutenable pour tout dire. Autours de son corps. Il répondait à leurs questions comme il pouvait pourtant toujours d’autres en venait. On lui parlait d’un tel, d’un autre, de lui, de vous peut-être. Nelu haussait les épaules avec un sourire, riait parfois quand on lui faisait une remarque qui se voulait amusante. Aucune de déplacée pourtant. À ses femmes, toujours en train de discuté , papoter, chatter à propos de tout le monde, de personne mais cela amusait Nelu. La lui faisait quelque chose pour lui remplir le crâne, décompresser même si le stress était loin d’éprendre son cœur. Loin de le prendre de court comme le ferait une dague dans une peau frêle soudainement déchiré. Non, Nelu y était quand même à laisse, mais là, les ragots avait doublés d’intensité. Leurs paroles avait triplées simplement parce que Nelu avait retiré sa chemise. Il avait les cheveux attachés. Les mèches plus longues ramener en un chignon sur le derrière de sa tête, quelques mèches s’en échappant sans qu’il ne les contrôlent, sans qu’il ne puisse rien n’y changer de toute façon. Alors bon…
Autant en profiter pendant que les cheveux ne chatouille par le cou, le dos, les épaules et laver ses vêtements, Il avait même trouvé un panier ou les mettres… Haussement d’épaules, lui qui avait oublié ses cicatrices, ses longues balafres se retrouva au cœur d’un débat. Pourquoi? Comment? Qui?! Pauvre petit Nelu. Le moine riait, souriait répondait qu’il avait sauvé une veuve éplorée, combattu un dragon ou encore qu’il avait été capturé par des pirates . Mais personne n’y croyait, il évitait seulement la question, de devoir répondre aux interrogations de la façon volages et simple qu’il connaissait. Autant amuser la galerie, les divertir avec quelques histoires finement inventé, qu’elles ignorent le fait qu’il avait été moine. Enfin bref. C’était une réaction comme une autre. Les gens ne restaient que rarement indifférent à ces marques. Torride –ou en manque- certaines les trouvaient attirantes, aguichante et l’une d’entre elle posa ses doigts froids sur son dos suivant se mélange étrange de lignes, ce labyrinthe historique. Il sursauta, attrapa la main en souriant légèrement, un frisson parcourant son dos. Elle rougit. Il ne savait pas pourquoi mais elle avait rougit. Nelu l’avait remarqué et tira profit de cette scène. Allez. Un bisou sur la main, léger. Et voilà. Elle recula, se tournant de dos à lui, cherchant son ami du regard quand Nelu qui avait gardé les yeux fermés les rouvrit. Un étrange regard de braise parcourant ses iris. Quel comédien vraiment.
Elles finirent pourtant par partir. La journée avait passée, le temps avait défilée et le soleil plombait derrière quelques arbres et maison projetant leurs ombres autours du puit et Nelu prit tranquillement le panier et le déposa sur le côté du puits. Vous savez, la partie du haut, celle en pierre où on s’assoit avant de basculer vers l’arrière se retenant rapidement. Hmm…Oui là. Il prit un morceau de tissus. Difforme depuis le temps qu’il l’avait, depuis que le temps avait fait flétrirent trop de seins et ramollit trop de fesses. Allez culotte, plonge dans le pot d’eau. Mais non, quelque chose s’en échappa. Tomba dans le puits, vers le noir encore légèrement éclairé par le soleil et les ombres qu’il portait. Floc. Floc? Floc! Nelu se pencha au dessus du puit, grimpant avec une maladroite habileté sur le rebord . Un masque.

Un masque? Et oui, il avait glissé d’un de ses morceaux de vêtement, à lui. Qui n’était ni un ange, ni un esprit, juste un humain maladroit dont les pinceaux s’emmêlent. Nelu tendit le bras comme le rattraper, question de curiosité, de vouloir comprendre aussi d’où il pouvait bien venir ce masque. Mais non, rien, il n’était pas assez long son bras, pas assez élastique pour plonger vers le masque qui déjà coulait bercé par les mouvements naturels de l’eau. Et bien tant pis…Quelqu’un le pècherait peut-être un jour. Il sentit un frisson caressé sa peau, son dos nu et le ruban qui retenait ses cheveux tombait sur sa nuque. Quelle étrange image que cela pouvait représenter! Nelu s’assit sur le puits, dos au trou trop profond pour lui.
Il se sentait, vide. Comme si le puits avait avalé ses sentiments avec le masque. Un masque dont il connaissait pourtant rien! Non, rien du tout. Il porta une main à son visage chassant une mèche…Mais sa joue. Sa peau était humide. Moins froide et un sillon salé colorait sa peau pâlichonne. Qu…Quoi ? Pleurait-il? Nelu secoua la tête. Tout était tellement étrange à Nemausus. Comment savoir?
«Vaut mieux manger le diable plutôt que de boire son bouillons». Mais non, à Nemausus, le diable mangeait les gens juste après les avoir fait mariné dans son bouillon. Et la vie de Nelu s’entre-glissait dans cet étrange bouillon. Nouvel haussement d’épaules. Allez bon sens, pourquoi tu pleures? Ce n’est qu’un masque.
Nelu sauta en bas du puits. Hop. Sur ses pieds. Finalement, non, il n’avait pas envie de faire son lavage. Autant tout arrêter avant qu’un nouveau truc étrange ne lui tombe dessus.

Autant rester là…
Nelu se coucha à même le sol. Sur le dos. Juste parce qu’il en avait eut l’envie. Son dos contre le solide derrière lui. Il ferma encore les yeux. Bronzette nenette? Non, il rêvassait, les yeux fermés, les images défilent mieux, plus facilement, coulant de son cerveau juste que devant ses iris. Et il se voyait combattre un dragon, être kidnappé par des pirates quelqu’un toujours avec lui. Quelqu’un…
Revenir en haut Aller en bas
Terrence

Oh, un masque (Terrence) Essairangeangecu2
Terrence


Féminin
Nombre de messages : 12
Age : 32
Date d'inscription : 12/11/2008

Fiche d'identité
† Protégé(e) de/par: ?
† Force Ange/Esprit:
Oh, un masque (Terrence) Left_bar_bleue30/100Oh, un masque (Terrence) Empty_bar_bleue  (30/100)
Relation:

Oh, un masque (Terrence) Empty
MessageSujet: Re: Oh, un masque (Terrence)   Oh, un masque (Terrence) Icon_minitimeLun 1 Déc - 22:55

Le froid. Quelque chose de dur et de froid. Oui, sous lui. Il était ... allongé dessus ? Et qu'était-ce que ? De ... l'eau ? Oui, glacée, lui mordant la peau, comme déchirant la chair, tout en coulant le long de sa joue, se démarquant en un sillon prononcé. Et la sensation d'engourdissement et de courbatures dans tout son corps. Et l'esprit embrumé, les idées confuses. Ne pas savoir quoi penser. Qui était-il ? Où était-il ? Que faisait-il là ? Pourquoi était-il là ? Que s'était-il passé ? Et ... pourquoi ne se décidait-il pas à ouvrir les yeux ? C'était comme si ses paupières étaient lourdes, si lourdes. Comme si cela faisait des années qu'il avait les yeux fermés, et qu'il s'y était tellement habitué que la simple idée d'ouvrir les yeux ne lui effleurait pas l'esprit. Et pourtant ...

Entre deux maisons plutôt rapprochées, dans une petite ruelle étroite et plutôt sombre, un jeune homme était allongé. Etendu sur les pavés froids, quelques gouttes d'eau lui tombant sur la joue. La petite tête rousse dodelina légèrement, et se releva. Et Terrence ouvrit enfin ses yeux dorés. Cela faisait si longtemps, une éternité, qu'il n'avait pas vu la lumière du jour. Il fut facile de s'habituer à l'obscurité environnante, et le peu de lumière qui restait après le coucher de soleil ne lui poserait aucun problème d'adaptation. Mille et une choses lui traversaient l'esprit. Des bribes du passé, de son ancienne vie, quelques bruits de conversation avec une voix intérieure étrangement familière et austère, mais si chaleureuse et réconfortante à la fois. Comme la voix d'un grand père, grave et accueillante, une voix que l'on apprécie, et qui calme, qui apaise. Et pourtant, il avait beau tenté de l'appeler, par tous les moyens, rien n'y faisait. Il n'y avait rien de plus que le silence, et le léger plic ploc de l'eau qui gouttait par les toits.

Lorsque le jeune ange se décida enfin à se tenir debout, il regarda autour de lui. Une petite ruelle sombre et froide, si peu accueillante, mais qui lui était familière. Il eut à peine à faire quelques pas pour se retrouver sur la place au milieu de laquelle trônait le puit. Le fameux puits de Nemausus. L'endroit semblait comme emplis d'une magie que l'on ne retrouve que dans les rêves et les moments d'intense nostalgie. Il lui restait tant de souvenirs, et tout monta dans son esprit en un flot ininterrompu, qui lui donna le vertige. Des images défilaient dans son esprit. Lorsqu'il lavait le linge. Le visage de son ami souriant en l'éclaboussant. Sa petite sœur peinant à porter le seau remplit d'eau. Les rendez vous près du puits. La sensation de la pierre dure et froide sous ses doigts. Les longues après midi passées sur la place. Les visages souriant avec qui il discutait tout en lavant le linge. D'autres visages plus sombres, plus austères. Terrence ne put réprimer un sourire en se remémorant de si bons souvenirs. Comment oublier ces longues après midi pleines de joie ?

Mais il y avait quelque chose d'inhabituelle dans ce décor si familier. Quelque chose qui lui avait pour l'instant échappé. Il fit quelques pas de plus, et tout lui apparut, comme une évidence. Il n'était pas seul. Il y avait quelqu'un, allongé sur le sol, à côté du puits. Curieux, il osa s'approcher un peu, restant toujours à une certaine distance. Cela faisait un siècle qu'il n'avait eut aucun contact humain, et il hésitait. Devait-il s'approcher ? Risquait-il quelque chose ? Peut être, peut être pas. Et puis d'ailleurs, qui était-ce ? Et que faisait-il là ? Question idiote. Comme la plupart de ceux qui venaient ici, il était venu pour laver son linge, comme en témoignait le panier que le jeune homme pouvait apercevoir. Terrence s'hasarda à s'approcher encore un peu plus, arrivant presque à hauteur du jeune inconnu qui semblait endormi. Juste un peu, et il était à son niveau. Il franchit les derniers mètres qui les séparait, et s'assit sur le sol dur et froid, ne pouvait réprimer un frisson à ce contact. Il se surprit à rester quelques instants sans rien dire, observant simplement le jeune homme. Puis, il se décida enfin à parler, en espérant qu'il ne le réveillerait pas ...


« Bon ... bonsoir ... »

Quelques mots. Presque murmurés. Mais il ne savait vraiment pas quoi dire. C'était la première fois depuis un siècle qu'il revenait à Nemausus, et tout semblait à l'identique, mais si différent à la fois ...

[Vraiment désolée du retard.
Pas trop d'inspi, et puis malade,
Bref, crevée et pas trop motivée. ^^"
J'espère que ça t'iras.]
Revenir en haut Aller en bas
 
Oh, un masque (Terrence)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le masque de la pianiste [PV]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nemausus :: . [Banlieues] :: . Le Puit-
Sauter vers: