Nouveau boulot. [Libre]

Et oui, il y a toujours un moment où le besoin se fait ressentir de travailler. L'argent ne tombe pas du ciel. C'est d'ailleurs pour ca qu'Aina c'était levée en ce début de matinée. Alors que le coq du voisin d'à côté se mettait à chanter, Aina tomba de son lit par surprise.

*Grrr celui là, je vais le rotir à la broche.*

Sa maisonnette était d'une simplicité déconcertante pour certain. Pour Aina, cela suffisait plus qu'il ne faut. Une cuisine avec un lit, une petite cheminé et une salle d'eau. Que demander de mieux pour elle qui avait toujours vécu dans la pauvreté. Et cela lui plaisait grandement. Aujourd'hui était l'un de ses jours où elle restait dans un village ou une ville sans pouvoir partir à l'aventure. Aina se redressa. A genoux à la hauteur de son lit, elle regarda sa maisonnette.

*Bon, c'est partie pour une nouvelle journée.*

Se levant cette fois complètement, Aina, tout en marchant vers la salle de bain, quitta sa chemise blanche qui lui servait pendant quelques nuits et se retrouva dénudée. Maintenant dans la salle d'eau, elle laissa couler quelques gouttes d'eau fraîche sur sa peau blanche. N'étant pas trop frileuse, elle n'eut pas de mal et cela la réveilla bien. Après un petit nettoyage du corps, elle se rhabilla. Son pantalon noir, sa chemise blanche, il ne lui manquait plus qu'à s'attacher les cheveux. Ce qu'on ne remarque pas quand elle les a attachés, c'est que ses cheveux sont assez long. Dans sa cuisine, elle fit chauffé un oeuf qu'elle mangea très rapidement. C'était l'heure d'aller bosser et elle ne désirait pas être en retard à son boulot. La jeune femme s'attacha les cheveux et referma correctement la porte derrière elle.
Les rues étaient encore brumeuses et le soleil tardait à se lever, se retrouvant seule dans les rues, Aina ne tardait pas vraiment sur le chemin ne se sentant pas vraiment en sécurité.
Enfin arrivé à l'écurie, la porte ouverte lui indiqua clairement qu'il fallait entrer. Personne ne se trouvait à l'intérieure. Intérieure encore éclairé par les flammes dansante des bougeoires qui soit dit en passant était plutôt beau. C'est vrai qu'ils étaient dans le centre-ville et que très peu pouvaient se permettre de mettre un cheval dans une écurie. Heureusement, une simple palefrenière n'avait pas à être bien habillée, ou sinon, elle aurait été obligé de dépenser tout ce qui lui restait dans des vêtements.

"Eux... excusez-moi, je suis la nouvelle palefrenière."

Un grincement sinistre se faisait entendre au-dessus, quelques hennissements de chevaux se répercutaient dans la salle. Une personne descendit des escaliers.

"Bonjour, tu sais t'occuper de chevaux ?"
"Oui, bien sur."

*Sinon je n'aurais pas demandé ce boulot.*

"Bon alors qu'est-ce que t'attend, va bosser. Tu te charges de la boutique ce matin. Accueille les clients et occupe-toi des chevaux. Tout ce que tu as besoin de savoir et sur un papier que j'ai écrit. J'ai des courses à faire."

La personne remonta et un nouveau craquement sinistre ce fit entendre puis le silence complet. Un lourd silence envoutant toute la salle. Aina s'approcha du comptoir pour lire un peu les papiers. Apparemment, l'un de ceux écrit à la plume devait-être celui dont-il parlait. Toutes les directives étaient inscrites dessus.

"Bon et bien c'est partie."

Etant donné que personne ne se présentait à la réception, Aina sortie de la salle de réception des clients et entra dans l'écurie même pour voir les chevaux présents. Tous étaient d'une rare beauté. D'un blanc soyeux ou d'un noir envoutant, des purs sangs et d'autres aux différentes couleurs et espèces. Aina était presque subjuguée par tous ces chevaux. De plus, on pouvait facilement remarquer que chacun était bien entretenu. La jeune femme avança dans l'écurie tranquillement. Elle compta les boxes pleins, en tout il y en avait six. Cela représentait tout de même du travail pour elle toute seule. Il n'y avait plus qu'à commencer.
Elle pris le premier box d'où elle en sort le cheval grâce à une corde, elle l'attacha ensuite à l'extérieur et nettoya tout son box. Etant directement liée à cet extérieur par une grande porte ainsi qu'à la boutique par une plus jolie porte, elle pouvait voir les passants ou les personnes entrant dans l'écurie. Au bout de vingt bonne minute, le box fut tout propre, la nourriture remise, il n'y avait plus qu'à s'occuper du cheval. Avec un peu de paille, elle le brossa tranquillement tout en chantonnant. Le cheval, du nom de Firefly, se laissant tranquillement faire. Après s'être totalement occupé de lui, elle le caressa.


"J'ai le droit de vous promener cet après-midi."


Souriant gentiment au cheval, elle passa au box suivant quand une voix se fit entendre dans son dos. Se retournant surprise, elle fut éblouis par le soleil levant et n'avait pas pu voir la silhouette qui venait de lui adresser la parole.

"Oui, c'est pour quoi ?"

(Excuse-moi de ne pas avoir répondu plus tôt. J'ai un gros coup de flemme en ce moment. D'ailleur ca se voit là.)

Aina regarda la nouvelle venue avec plus d'attention. On aurait presque dit qu'elle avait réussit à effrayer les chevaux l'espace d'un instant. Toute en elle indiquait une sorte de bien être et, en examinant son allure, on remarquait qu'elle n'était pas de la petite société. Si jamais il lui prenait l'envie de refuser une telle cliente ou encore, si elle la faisait fuir, son nouveau patron allait lui tomber dessus et il n'était pas encore temps alors qu'elle était nouvelle.
La jeune irlandaise sortie du box après une dernière petite caresse derrière l'oreille du cheval.

"Bien sûr, se serait avec plaisir. Suivez-moi s'il vous plait."

Se dirigeant vers la petite pièce d'à côté qui n'était autre que l'accueil de l'écurie, Aina se tourna brusquement vers la jeune femme derrière elle avant de faire poliment :

"Attendez-moi là, je vais chercher les papiers d'admissions dans le bureau d'à côté."

Aina courra vers le bureau. De l'extérieur, on ne pouvait voir le somptueux bureau de son patron. Enfin, sompteux pour la jeune fille, elle n'avait pas vraiment le goût du chic même si, elle pouvait savoir ce qui était considéré comme classe de ce qui ne l'était pas pour les autres. Enfin, après quelques minutes de recherche, elle trouva le dossier en évidence devant elle. Le prenant sans réfléchir, Aina retourna en vitesse vers la cliente.

"Excusez-moi pour l'attente."

Tendant un vieux papier avec le nom et les signatures des personnes ayant leur chevaux dans l'écurie ou dans le pré, elle tendit ensuite une plume qui passait par là. Elle aussi dans un piteux état. C'est là qu'Aina remarqua que tout l'argent passait dans les chevaux et l'écurie même. Ainsi qu'un petit peu dans le confort de son patron. Ce n'était pas la première fois qu'elle remarquait cela et, pour dire la vérité, elle n'en avait que faire. Du moment qu'il ne venait pas lui dire quoi faire alors qu'elle connaissait tout de même un peu son métier.

"Je vous demanderais de mettre votre nom et de signer ici. Savez-vous a peu près combien de temps il restera dans nos locaux ?"

La jeune irlandaise marqua un temps d'arrêt pour la réponse.

"Aussi, pour les frais, ils seront à réglés à chaque fin du mois par le total de dépense pour le cheval même avec en plus les frais du box. Voulez-vous que l'on aille chercher votre jument ? Son nom est ?"

|hj: je vois ... ca arrive à tout le monde, prend ton temps pour me répondre, le principal est que tu sois à l'aise par la suite sans te forcer|

May remarqua que la jeune humaine était bien docile envers ses prétendants semblables. Ou peut-être était-ce simplement la politesse due aux clients. Quand est-il qu’elle la traita comme toute autre personne ayant besoin d’information ou autre. Mais peut-être avec une dose de respect pour le rang qu’elle mettait en valeur devant les yeux de l’humaine. Un léger sourire en lèvres, elle inclina poliment son visage pour la saluer et accepter de la suivre dans l’autre pièce. Mais à peine avait-elle fait un pas que les hennissements des chevaux retentir dans toute l’écurie, presque effrayé de la personne et de l’aura qu’elle avait.
Les animaux avaient assurément un sens beaucoup plus développer …
Elle n’hésita pourtant pas à lever le bras derrière le dos de la jeune femme pour faire reculer les chevaux d’un geste, insinuant ainsi qu’elle voulait être tranquille en compagnie de la chère humain. Ce qui était le cas de le dire … La palefrenière, qui aurait sûrement pu faire une excellente cavalière, lui demanda alors de l’attendre dans la pièce centrale alors qu’elle courrait vers le bureau pour lui amener les papiers nécessaires. Alors qu’elle lui tournait le dos, May en profita pour la regarder partir en se demandant vaguement ce qu’elle allait à présent faire.
La jeune brune soupira alors silencieusement en se disant qu’il serait plutôt bien d’y aller au feeling encore cette fois et de voir jusqu’à où irait la jeune fille. A peine avait-elle eu ses idées en tête qu’un mince sourire cynique posséda ses lèvres. Disparaissant à la vue de la palefrenière qui revenait vers elle, May reprit contenance en arborant son regard hautain et prit en main les papiers tendus pour jeter un coup d’œil rapide à l’affaire.
De toute façon, elle n’avait aucun animal à la maison, pourquoi irait-elle lire ce morceau de parchemin, déchiré par endroit ? Une plume lui titilla alors le nez et elle releva son visage pour l’entendre lui donner les bonnes directives afin de procéder à l’inscription.

Je vous en prie …. Ma jument ne restera pas loin d’un an chez vous, si possible, car j’aimerais pouvoir m’absenter assez souvent sans l’avoir à confier à des incapables chez moi. Votre écurie me semble correcte et je suis sure qu’une petite aide de ma part ne fera que l’embellir…

Signant les papiers sous le nom de Mary Dilawers, May tendis les papiers à la jeune femme en lui rendant la plume entre ses doigts, comme un encrier.

J’aimerais payer la totalité tout de suite, si vous le voulez bien la coupa-t-elle en posant les mains sur le parasoleil replié depuis bien longtemps près de ses pieds. Quant à ma jument, elle se trouve effectivement chez moi, je vous en serais reconnaissance de m’accompagner pour la ramener dans ses lieux. Elle pourra surement mieux s’habituer à vous en sachant que vous êtes de la maison

May lui adressa alors un sourire poli alors que son regard commençait à errer dans la salle. Son pied tourna alors vers l’extérieur pour amorcer la sortie imminente de la palefrenière pour l’inviter à la suivre.

Je vous payerai personnellement si vous le souhaitez. A la maison. Son nom est Anaïs …

Le mot maison raisonna presque deux fois à ses oreilles, comme si elle lui intimait de la suivre maintenant chez elle. May se retourna alors avec un doux sourire aux lèvres, dans le but que la jeune fille lui fasse confiance, éperdument. De sa condition d’esprit, elle lui envoya alors un vague de chaleur pour qu’elle se sente à nouveau à l’aise avec elle.