Retrouvailles avec un vieil ami ... [Libre]

Il faisait nuit noir, ce jour ci. Enfin plutôt nuit ! On pouvait apercevoir quelques étoiles dans ce drap cachant la lumière, mais la lune brillait de son plus fort, laissant apparaître quelques flocons qui formaient peu a peu un doux tapis blanc...

Yggdrasil cherchait un endroit où passer la nuit, car dormir sous la neige serais insensé, sauf si il voulait tomber malade. Ce jeune homme errait désespérément dans la ville depuis au moins deux heures, sans avoir put trouver un seul abri « Acceptable ».Il vit de belles maison immenses, qui aurait tant désirer avoir, mais il savait très bien qu'avec une fortune aussi misérable, cela était impossible et le restera. Il vit un agréable petit toit, qui ressemblait fort a un arrêt de carrosse. Yggdrasil s'installa et aussitôt un grand homme arriva. Il était plutôt … Comment dire sans être méchant ? Disons embonpoint, ce qui allait a merveille avec sa barbe brune et grise parsemée de miettes jaunes, ce qui donnait un air vraiment « Bucheron qui s'occupe pas de lui » a ce personnage. Il dit avec un ton menaçant :
-Dégagez ! Ici, c'est une propriété privée, un parking a carrosse quoi ! Vous n'avez donc pas le droit de vous endormir ici.
-Pas très accueillent les gens ici... Dit-il a voix basse.
-Quoi ? Je vous est entendu ! Revenez, ne partez pas !
Trop tard pour lui, Yggdrasil était déjà partit a la recherche d'un endroit où dormir.
-Aller toquer aux portes comme un idiot ne changera rien. De toutes façons, vu l'hospitalité des gens ici, je vais surement recevoir des réponse du genre « Arrête de me faire ¨¨¨¨¨¨ » ou bien encore « Plus de place »
Il valait mieux pour lui d'aller a un endroit dans personnes. Néanmoins, vu le nombre de personnes habitant a Nemausus, cela devait être très rare. Dans ces cas là, Yggdrasil aurait bien voulu jouer de la musique avec Netchy, mais il avait disparut. Il lui vint donc l'idée de le retrouver, mais son bonheur disparut quand il pensa que cent ans plus tard, son violon devait sûrement avoir disparut. Le jour se levait, et notre jeune homme s'était endormit sur le bord d'un trottoir. Il vit une boutique d'instruments de musiques, le rappelant tant son vieil ami, ce qui laissa couler une larme sur sa joue.
-Jamais je ne pourrait te remplacer … peut être es-tu encore sur Terre ... Dit il d'un ton bas et triste.
Il entra dans cette boutique, mais il savait que jamais Netchy ne pourrait être en ce lieu. Mais pourtant … Un violon rouge bordeaux, avec des marques de brulures était la exposé dans une vitrine. Il n'était pas a vendre, mais plutôt a observer comme une relique ou bien une trace d'une civilisation ancienne.
Yggdrasil fut surprit et très joyeux, mais cela se transforma en dégout quand il vit qu'il ne pourrait pas l'acheter... Mais la vendeuse n'était pas la. Il hésita, il savait que cela était malhonnête, mais c'était son violon après tout. Il s'approcha de son ami, puis … Deux secondes plus tard, Yggdrasil était déjà a des mètres du magasin avec le violon en main ! Il se mis assis sur le trottoir, puis se mit a jouer une douce mélodie évoquant la douceur d'une friandise. Sa musique parvenu aux oreilles de tous, Se qui fit ressortir le dynamisme de la ville. Aujourd'hui, et comme tout les jours depuis le 1er décembre, on se rapprochait du jour de Noël. La ville sentait le pain d'épice, et le marché de Noël ouvrit ses portes peu après, ce qui donnait un air vraiment chaleureux a la ville qui était d'habitude si froide et sinistre.
Pour une fois, le fait d'avoir froid et d'être sous le neige le laissait indifférent...La seule chose qui l'importait pour le moment, c'était qu'il avait retrouvé son violon adoré, Netchy... Le temps passa si vite qu'une nouvelle nuit tomba a nouveau, mais cette fois, aucune inquiétude, il allait dormir sur un trottoir, avec son violon, qui lui redonnait espoir et la joie de vivre.

[HRP] Un peu court, mais je vais pas vous raconter une histoire d'un mois tout seul non plus Surprised

, je fairait plus grand pour mon prochain xD [/HRP]

La nuit était froide se soir, mordante comme la solitude des mendiants. Helena marchait encore et encore dans les rues à la recherche désespéré de l’inespéré. Les recherches étaient douloureusement infructueuse malheureusement et la laissait ainsi sans but distinct en ce monde matériel.

Calme et sereine, elle marchait les rues, invisible à tous. Voyant parfois un groupe d’enfant abandonné se lover tous ensemble dans un coin afin de se garder au chaud, elle ne pouvait que s’attendrir de ce spectacle. Son cœur avait mal en voyant ces petites bouilles frissonnantes et abandonnées. Comment des gens avaient pu abandonner leur progéniture quand celle-ci aurait donné tout ce qu’elle avait détenu de son vivant pour avoir un époux et fonder sa famille? Ceci la désolait au plus haut point, projetant sur son visage cette expression affectée.

Errant toujours, elle trouva quelques enfants seul sur le rebord de la mort, à moitié endormi par le froid. Le cœur serré, elle passa une partie de la nuit à ramasser ces pauvres petits être transit de froid pour les déposer au rebord d’une porte, qu’elle espérait bienveillante, et cognait. Suite à ce geste, elle se laissait disparaître dans la poudrerie blanche le temps d’observer comment les gens réagiraient, s’ils laisseraient l’enfant à son triste sort. Lorsque la personne était égoïste, selon le point de vue d’Helena, et qu’elle refermait la porte en voyant le petit couché contre le pas de la porte, celle-ci reprenait l’enfant afin d’essayer de nouveau à une porte un peu plus éloigné. Elle aurait volontiers gardé tous ces enfants sous son aile mais elle n’avait plus de demeure. Pourquoi avoir une demeure lorsque l’on est mort?

Le pas calme et l’œil aux aguets elle continua son chemin,elle passa devant ce qui était jadis et même aujourd’hui la boulangerie. Même si un siècle avait passé, que chaque hiver habillait cet établissement d’un manteau blanc nouveau et différent, elle reconnaissait bien là l’endroit dans lequel elle entrait tous les jours autrefois. L’odeur de levure et de farine prête pour le lendemain la rendit nostalgique. L’esprit ailleurs, elle continua à errer de manière aléatoire, son âme étant revenu environ un siècle en arrière.

--Souvenir--

Le printemps était beau en Nemausus cette année là, les crocus et autres petite plantes précoces commençaient à immerger du sol. Helena était dans un boisé, non loin du grand village, en train de cueillir les rares fleurs fraîches des jours. Bien des personnes avaient essayé de s’aventurer dans le bois tout comme elle le faisait afin de trouver ces petites perles rares perçant la neige. Malheureusement, la plupart de ces personnes avaient une attitude trop mécanique et désintéressé pour la délicate tâche. Il fallait dire qu’ils les écrasaient plus souvent qu’ils ne les trouvaient à moitié ensevelit dans la mince couche cristalline du sol. Helena, elle, avait toute la patience nécessaire à cette tâche. Sa patience presque déraisonnable lui avait valu bien des engelures aux niveaux des genoux, celle-ci pouvant rester à genoux longuement dans la neige fondante pour extraire qu’une seule fleur sans la briser.

Ce matin là encore, pendant que l’aube jetait contre la neige ces jolis rayons ardents et rosés du matin, elle s’évertuait à sa tâche. Ainsi seule dans le boisé, elle pouvait donner libre court à de petit passe temps qu’elle ne faisait pas en publique tel que chantonner quelques vers. C’étais une chose qu’elle appréciait et qui passait agréablement le temps pendant qu’elle avait ses doigts gelé dans la neige en train d’extraire une précieuse plante avec toute la minutie possible.

"Le manteau éphémère de la nature
De quatre couleurs il apparaît
Détenant tous un visage aimable
Distingués chacun de magnifiques traits

L’enfant, la jouvencelle, la dame et la vieillarde
Valsent ensemble la danse des saisons
La roue de la vie tourne ainsi sous bonne garde
Celle-ci y veillant à l’unisson

Enfant rieuse, le printemps est ta saison
Ton rire redonne vie aux environs
Pendant que sous tes petits pas plein de candeur
Apparaissent les bourgeons du bonheur

Jouvencelle fougueuse, l’été est ta saison
Ardente et belle, ton visage nous captive
Tes fragrances capiteuses de floraison
N’égalent que ta conduite hâtive

Dame épanouie, l’automne est ta saison
Sublime et digne dans ton manteau vermillon
Elle jette sur nous son dernier enchantement
Avant que son brasier végétal s’éteigne lentement

Vieillarde fragile, l’hiver est ta saison
De ton regard frigide tu givres l’horizon
Sage et silencieuse, sous ton joug la nature dort
Jusqu’à ce que l’enfant candide revienne encore"

Un craquement avait retentit dans la forêt pendant qu’elle avait terminé la dernière phrase de son vers, la faisant sursauter légèrement. Calme, elle s’était relevée pour voir ce qui se passait en soulevant légèrement l'extrémité bordé de fourrure de sa capuche. Quelques enfants étaient là, non loin, avec des fleurs dans leurs petites mains, et la regardait avec leurs grands yeux innocents. Combien elle aimait ces jeunes orphelins et ils lui rendaient si bien. Les yeux humides d’émoi elle s’était approchée d’eux, prenant avec gratitude les fleurs qu’ils avaient cueillit. Sa voix avait été enrouée pendant qu’elle les avait remerciés, étranglée par les émotions. Après quelques paroles gentille et les prenant un a un contre elle pour les serrer avec gratitude, elle avait ouvert sa cape en souriant, les invitants à s’y lover en dessous au chaud. Ne se faisant pas prier, les enfants entrèrent sous la cape vaste de celle-ci, s’accrochant avec affection au pan de sa robe et retournèrent à Nemausus en la compagnie de celle-ci.

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Le cœur un peu lourd, elle revînt finalement à la réalité au bout d’une intersection. Il y avait devant elle ce qu’elle croyait un enfant assit avec un violon. L’esprit encore trop perdu et un peu lunatique, elle ne prit pas conscience de l’énergie qui se dégageait d’Yggdrasil. Elle fit donc ce qu’elle faisait avec tous les enfants sans abri apparent et se rendit visible un peu plus loin de là. Douce et calme, elle marcha vers celui-ci jusqu’à arriver proche, sans l’être trop afin de ne pas l’agresser ou l’effrayer, et déposa un genou au sol afin d’être à son niveaux.

L’ange lui souriait avec une sorte de tendresse maternelle apaisante, véridique pendant qu’elle prononça ses premiers mots en le regardant de ses yeux améthyste.

-Bonsoir à toi jeune homme. N’as-tu pas froid ainsi assit là? Je sais que cela va paraître un peu étrange mais j’aimerais t’aider à trouver un abri. Je t’offrirais bien le mien, mais je ne peux pas…

* J’habite nulle part, pensa-t-elle*

Helena sourit un peu, les yeux triste un instant, puis le regardant elle dit finalement.

-Je m’appelle Helena et toi?

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